Fini le plein champ ? Les tomates se cultivent désormais sous serre, au détriment du goût mais pas du chiffre d'affaires. Le département n'a pas échappé à cette évolution de l'agriculture, il l'a intégrée d'autant plus facilement dans son économie que ses gènes politiques semblent le prédisposer à une telle technique culturale des légumes. On peut même constater, à l'occasion de l'élection départementale, que les Pyrénées-Orientales sont passées maître dans cette pratique politique de la biosphère combinée à celle de l'implant familial (1). Comme on disait pour le loto, c'est simple et ça peut rapporter gros.

Exemple: voici un canton de 4 communes qui doit élire deux conseillers départementaux titulaires et deux remplaçants. Pas de problème, dit l'UMP régnant en ce jardin: vous jouez le maire de deux communes et un maire adjoint des deux autres - évidemment, selon la tradition locale, les maires étant du sexe mâle et les adjoints de l'autre (= subalterne) - avec cette double paire de rois aux dames, vous pouvez espérer rafler la mise. Les courtisans des chefs de village ont-ils besoin de rappeler les obligés d'hier et les quémandeurs de demain à la bienséance de la démocratie locale qui consiste à respecter le chef, sans poser de question inutile, et à le suivre aveuglément en confiance? A défaut de la spontanéité du respect, un peu d'intimidation devrait pourvoir à la mobilisation des "fidèles". Du reste pour le petit peuple qui l'a choisi, le petit chef qui peut devenir un plus grand chef, c'est flatteur. C'est valorisant pour le courtisan, ça peut être avantageux pour l'obligé ou le quémandeur. Seuls quelques trublions, poussés par un instinct terroriste, peuvent ne pas apprécier et soutenir  des postulants "hors sol", autant dire des parachutés, des envahisseurs indésirables en ce jardin protégé.

Raymond Barre parlait du microcosme? A l'usage, ici et maintenant, il s'avère que ce microcosme défend de plus en plus son biotope. Le 66 est devenu un écosytème à l'instar de ces boules de verre, à demi emplies d'eau de mer, où quelques crevettes naviguent tranquillement en symbiose totale entre elles, picorant algues, coraux et petits cailloux, chacun des éléments se nourrissant, grâce à la photosynthèse, de l'autre et des rejets de l'autre. Le bioglobe catalan entretient aujourd'hui trois variétés de crevettes, deux ancestrales, rose et bleu, et une nouvelle venue, bleue marine, issue des jeux et déjections des deux anciennes. Il y a deux choses qu'il supporte mal : un excès de lumière et les secousses externes.

Or l'OLIVIER, qui ne pousse pas dans la biosphère, jette une lumière vive sur ce monde clos et il secoue la boule des trois crevettes. L'olivier veut ouvrir le pays, notamment ce canton, il veut briser la coque de verre qui le verrouille et lui redonner un horizon.

Consultez son site : https://www.youtube.com/channel/UCLMNxK0solmLJVmYXFtwwkg

Retenez la date des prochaines réunions publiques de ces candidats qui ne sont pas ni maires, ni adjointes et qui avec l'OLIVIER disent "ça suffit " ... "le tango des petites crevettes dans le bioglobe, ça suffit !" :

• Lundi 16 mars à Saint-Nazaire
• Mardi 17 mars à Saint-Cyprien
• Mercredi 18 mars à Canet

Les 3 réunions commenceront à 18 h 30; l'adresse des salles sera diffusée le moment venu.

(1) on reparlera de ces moeurs locales où la famille (famille naturelle ou famille politique) règne sur les investitures et transmet les mandats électifs