L'Indépendant du 22 mai titre à la UNE :
voir article http://www.lindependant.fr/2015/05/22/l-expulsion-de-l-hotel-du-port-pourrait-etre-annulee,2033924.php
Souvenons-nous de la grêve de la faim engagée par Mme Arnaud
... quand les émissaires de la mairie sont venus la peser sur le trottoir et avaient enregistré avec désappointement qu'elle avait pris 300 grammes ! voir notre article du 19 avril 2013 (http://www.pugnace.fr/article-vous-avez-pris-300-grammes-madame-117208091.html)
Souvenons-nous aussi des arguments mis en avant par le maire pour justifier l'expulsion : le texte ci-dessous extrait de la presse de l'époque en donne trois:
- un hôtel de marchand de sommeil
- une verrue à démolir
- un lieu de prostitution et de drogue.
" Poursuivant : "Car soyons clairs, Régine Arnaud n'est propriétaire de rien. Depuis dix ans, elle exploite un bien communal à la manière d'un marchand de sommeil. D'un squatter commercial qui vit sur la misère et le dos des contribuables. Elle a ainsi empoché un chiffre d'affaires d'1,2 million d'euros depuis 2004 sans jamais rien débourser, ni taxes ni loyer, rien. Je ne vais pas l'indemniser une 3e fois" annonce Thierry Del Poso.
Deux précisions à l'appui. Primo, le site qui est devenu "une verrue à démolir" appartient à la ville. Deuzio, "je ne veux pas expulser les locataires, mais seulement elle". A ce titre, Thierry Del Poso a sollicité du préfet le concours de la force publique et attend une réponse. Un plan B tout prêt. Lancer la semaine prochaine une procédure d'expulsion en référé. "Je ne laisserai pas la situation s'éterniser. Il y a déjà eu le feu, l'endroit abrite la prostitution, la drogue…
- L'article d'aujourd'hui évoquant la procédure en Conseil d'Etat parle "d'un hôtel social pour personnes en difficulté"
- Quant à la verrue à démolir, non seulement elle est toujours là mais elle est mise à la disposition des pompiers ... il est vrai que le maire disait alors qu'il y avait déjà eu le feu!
- et il faut savoir aussi que le Tribunal correctionnel de Perpignan a condamné M. Del Poso pour diffamation, sur plainte de Mme Arnaud
Le Conseil d'Etat s'il confirme les conclusions du rapporteur constatera donc que ces motifs d'urgence ne sont pas justifiés, donc que le maire, le préfet, le tribunal avaient mal estimé le problème et que la mesure autoritaire prise à l'encontre des exploitants de l'hôtel n'était pas fondée. Alors qu'en avril 2013 le journal ajoutait :
" L'affaire sera vite réglée", prévoit le premier magistrat"
vite dit, mais mal fait ...
... ou pas fait du tout comme le lotissement des mûriers, comme le lotissement de la cave coopérative, comme le lotisement des mimosas, comme le gymnase, comme la clinique pour sportifs, comme l'aménagement du village ... et même comme le boulodrome