Il a un an de retard mais il a tenu parole : le candidat Del Poso en campagne pour sa réélection en 2014 annonçait la mise en vidéo surveillance de la commune, puis il faisait voter pour cela un crédit de 60 000 euros
mais il n'en faisait rien. Alors on a remis ça en 2015 en passant tout simplement à 90 000 euros et cette fois ça y est : on affiche les caméras,St-Cyprien est sous "protection" et Del Poso est son protecteur.
Bien sûr on avait déjà une police mutualisée qui nous avait valu le renfort notable d'un (1) policier d'Alénya. Mais ça ne suffisait pas. L'étendue des missions incombant dans le cadre de la mutualisation à 22 (effectif de Saint-Cyprien) + 1 (Alénya) imposait d'augmenter l'effectif de Saint-Cyprien: c'est ça la mutualisation intercommunale ... l
d'une indemnité spéciale de fonctions (30 % du traitement, on ne peut pas faire plus) sans compter d'une indemnité d'administration et de technicité.
Notons en passant que l'effectif théorique de la police municipale passe ainsi à 26 mais que sur 25 emplois théoriques existants 3 étaient laissés vacants (au jour du vote du budget 2015). On peut penser que si on veut "exploiter" les images issues de la vidéo il faudra maintenant pourvoir ces postes.
Au budget 2015, les charges de la "sécurité intérieure" sont inscrites pour 2 millions d'euros en fonctionnement (dont la moitié de frais de personnel).
S'y ajoutent donc en investissement 90 000 euros (pour l'instant).
Concrètement, deux questions se posent :
2/ Quelle est l'évolution des missions de police? Aucun compte-rendu qualitatif et chiffré sur la sécurité, aucun bilan de la police municipale ni de la police mutualisée n'est disponible. Les résultats ne relèvent donc que des constatations et avis de chacun.
En revanche un constat s'impose au vu de l
En 2011, les crédits de fonctionnement étaient déjà de 2 millions et l'effectif était comparable (21 postes pourvus). Le renforcement proclamé de la sécurité depuis 2014 relève uniquement d'un a-priori discutable du maire et d'un choix opérationnel (et social) qui n'a jamais été discuté en conseil, ni avec la population : celui de donner la préférence aux caméras plus qu'aux policiers. On (le maire) privilégie la surveillance technique, et passive. Alors que nous préconisions la présence humaine, et préventive, d'hommes et de femmes connaissant la commune, ses habitants et ses habitudes, donc suceptibles de nouer par quartiers des relations confiantes et efficaces avec des "voisins vigilants". Nous avions prévu de doter le service de police de STEGWAYS
ces p
Nous avions prévu aussi, pour intensifier cette présence sur le terrain de réouvrir une antenne estivale sur le port et d'en ouvrir une autre dans le secteur de la lagune (dans un bâtiment qui appartenait alors à la commune). Les caméras, ici ou là, remplaceront-ils les policiers en uniforme?
On (le maire) dit que les enregistrements video facilitent l'identification des malfaiteurs : cela relève de la police judiciaire, pas de la police administrative qui est seule de la compétence du maire. Cela ne fait pas de la prévention qui est le souhait de chacun et le besoin de tous. Cela immobilise devant les écrans des effectifs qui seraient plus performants sur le terrain. Les caméras de surveillance (ce terme est techniquement plus approprié que celui de "protection") peuvent identifier les voyous qui incendient les bateaux ou les voitures, elles ne les empêchent pas d'agir.
mais, et c'est politiquement l'essentiel, on peut afficher que
la commune est "sous protection" ...
*