Titi a soufflé la réponse sous le précédent article: Al Fourty!
Trêve de lamentations sur la malignité du temps et des autres, faisons les comptes des campings:
1°/ la délibération du 13 décembre 2014 a coûté au moins 500 000 euros à la commune.
La Cour avait annulé la décision de vente à M. Ambroise pour deux motifs: l'un de procédure (non-information des élus), l'autre de fond (la ristourne irrégulière de 500 000 euros à l'acquéreur).
Il y avait trois solutions pour régler le problème :
- une très bonne : annuler la vente et récupérer le camping : nous avions expliqué comment et nous redirons au 2°/ l'intérêt de cette opération (ratée)
- une bonne : supprimer la ristourne puisque M. Ambroise par ses gestes très explicites en conseil indiquait qu'il était prêt à restituer les 500 000 euros mais le maire n'a pas voulu voir
- et bien sûr c'est la mauvaise option qu'il a choisie le 13 décembre 2014: "réitérer", donc persister dans l'erreur, perdre les 500 000 euros et renoncer à récupérer le camping.
En revendant Al Fourty au même prix de faveur, le maire a fait perdre au moins 500 000 euros à la ville
.... et bien plus encore car
2°/ en ne récupérant pas le camping Al Fourty la ville perd entre 400 et 500 000 euros par an
il suffit de regarder les comptes de résultats déclarés par M. Ambroise: son résultat net publié pour 2014 est de 461 000 euros (il était de 591 000 en 2013, celui de 2015 n'est pas publié). Et cela après avoir payé à sa société propriétaire 750 000 euros HT de loyer pour amortir l'achat.
Ce qui signifie que si la commune avait repris le camping, elle aurait du rembourser 9,5 millions à M. Ambroise, elle aurait dû pour cela souscrire un emprunt mais l'amortissement en aurait été aisément couvert au niveau de 750 000 euros (équivalent du loyer réglé .
Moyennant quoi, elle aurait pu encaisser chaque année environ 500 000 euros de bénéfices ... à condition d'apprendre à gérer comme M. Ambroise (son chiffre d'affaires est supérieur de 1 million).
3°/ enfin tout simplement, en apprenant à mieux gérer son camping du Bosc, la ville pourrait aussi encaisser entre 750 000 et 1 million d'euros par an .
On disait naguère "quand on n'a pas de pétrole, il faut avoir des idées". A Saint-Cyprien, on a du pétrole (le tourisme) : serait-ce une idée saugrenue que de chercher à en recueillir aussi quelques royalties?