Le magazine municipal 02 est un magasin de mensonges.

Outre les cafouillages et tromperies de notre "pouvret" chargé des finances :

http://www.pugnace.fr/2016/05/saint-cyprien-l-incroyable-93-de-mensonges-7-d-impots.html  et

http://www.pugnace.fr/2016/05/pouvret-coquinous-qui-dit-mieux.html -

le rayon "Spécial budget" (page 8 et suivantes) en expose une bonne dizaine qui pourraient abuser les lecteurs trop confiants. Essayons en quelques articles documentés sur les comptes réels de la commune d'en faire un inventaire précis et commençons bien sûr par la proclamation fondamentale :

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   la baisse brutale des dotations de l'Etat ...

                             contrarie la discipline de gestion cyprianaise

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1. NON : la baisse des dotations de l'Etat n'a pas été brutale et elle n'est pas de 1 million d'euros

La preuve se trouve dans les comptes administratifs et les budgets de la commune dont voici le tableau des crédits en provenance des différents fonds d'Etat pour les exercices 2010 (1er budget Del POSO) à 2016: les montants sont en milliers d'euros.

Il y a effectivement une baisse des concours de l'Etat dont on connaît les causes et les objectifs. Elle n'a pas l'ampleur et la brutalité invoquées. Elle n'était pas imprévisible en 2016 ni encore moins incorrigible. Le tableau ci-dessus fait apparaître que durant les 3 premières années du "septennat" Del Poso les dotations de l'Etat se situaient au niveau de 4 millions 700. Une hausse est intervenue en 2013. La baisse a débuté en 2014 (très légère: le niveau restant supérieur à celui de 2012) puis s'est accentuée en 2015 (-9%) et en 2016 (-8%).

Le 1 million de baisse affiché correspond à un cumul des différences succesives entre l'année maximale (2013) et chacun des 3 exercices suivants. Il ne s'agit pas d'une baisse brutale bouleversant soudainement l'équilibre du budget communal puisque :

• le total des 3 années en baisse (les 3 premières années du second mandat) donne un montant de 13, 815 millions d'euros soit une moyenne de 4,6 annuel comparable à celle des 3 premières années du premier mandat). Les données budgétaires ne sont pas bouleversées au point de renier l'engagement pris en 2014 (année de la 1ère baisse significative !) et de rendre impossible la stabilité fiscale : nous en avons apporté la démonstration .

• la baisse annuelle récente (2016 - 2015) = - 311 000 euros (montant égal à la hausse intervenue en 2013 ... et que le maire a alors occultée!). Elle est nettement inférieure à la hausse d'impôts (1, 407 million d'euros) décidée en  2016 que selon le maire elle justifierait.

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2. NON : la baisse des dotations de l'Etat ne contrarie pas 7 années de stabilité fiscale faisant la force de la discipline de gestion cyprianaise.

• d'abord il n'y a eu que 6 années de stabilité des taux d'impôts (de 2010 à 2015).

• et le produit fiscal encaissé a néanmoins augmenté durant cette période de 1, 181 million d'euros, nettement supérieur à la baisse des dotation de l'Etat

• enfin contrairement aux proclamations officielles la gestion cyprianaise a été outrancièrement dispendieuse.  Le maire n'a fait aucun effort de gestion budgétaire depuis 2010. On a déjà chiffré cette gabégie lors du vote du budget et des impôts 2016 :  http://www.pugnace.fr/2016/03/on-peut-baisser-l-impot-de-2-le-maire-impose-sa-hausse-de-7.html

Rappelons simplement que :

•  les dépenses de personnel ont augmenté de 20,5 % entre 2010 et 2015 alors que les traitements étaient bloqués !  on est loin des 2% de hausse mécanique et dont del Poso soutient le caractère inéluctable.

• les charges à caractère général ont augmenté de 36 % en 5 ans: belle discipline de gestion !

Bref: la commune de Del Poso et Andrault a vécu depuis 2010 au-dessus de ses moyens et elle a consommé son capital (le produit de la vente du camping)

... aujourd'hui nous annonce-t-on "le maître-mot dans l'exercice du budget 2016 c'est celui de rigueur" ... soit + 7 % d'impôts pour les contribuables et toujours plus 40 % d'indemnités pour les maire et adjoints !

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Inventaire des mensonges budgétaires à suivre ...

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". Apré fèt, sé graté tèt."
Après la fête, on se gratte la tête.

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