Compte tenu de la gravité des griefs exposés dans cette lettre du syndicat des commerçants des marchés de France à l'encontre du maire, ce blog publiera volontiers le droit de réponse qu'il estimera utile pour dissiper ces incroyables accusations d'a
dimanche 1 mai 2016
Syndicat de Commerçants des Marchés de France
Pays Catalan
Affilié à la Fédération Nationale des syndicats de Commerçants des Marchés de France
Lettre ouverte à Monsieur Thierry DEL POSO Maire de Saint-Cyprien
Abus de pouvoir et soutien à des comportements racistes
Ce vendredi matin, sur le marché RODIN vous avez fait déplacer une de nos collègues proposant à la vente des pâtisseries orientales sur un étal de trois mètres. Elle est présente sur cet emplacement annuel depuis plus de trois ans. Vous lui avez porté préjudice car elle s’était fait une clientèle qui savait où la retrouver. Et ce au profit de la fille d’un de vos administrés, qui augmente ainsi son métrage en fruits et légumes Bio pour une longueur totale de NEUF mètres linéaires !
Plus grave ! Suite à une altercation entre notre collègue et le père de votre protégée, des propos racistes à son encontre ont été prononcés car ces gens-là voulaient, de leur propre chef, la virer. S’octroyant des pouvoirs qu’ils n’ont pas mais se sentant soutenus par la mairie, ils se le permirent ! Par vos actes, vous n’avez pas condamné leurs propos et attitude racistes. Nous vous rappelons qu’une plainte pour propos racistes a été déposée par notre collègue à la gendarmerie de Saint-Cyprien, et dont vous avez été destinataire.
En laissant faire, Monsieur le maire, vous cautionnez l’injustice le clientélisme ainsi que les propos racistes dispensés par ce triste personnage.
A l’heure ou vos valets (du roi, vos régisseurs placiers) n’ont de cesse de faire réduire à SEPT mètres linéaires les emplacements des commerçants qui animent vos marchés toute l’année, afin de placer en priorité certains de vos administrés qui vous ont sûrement promis leur vote à la prochaine échéance (« les promesses rendent les enfants heureux » mais dans l’isoloir ……).
Si vous le désirez, nous pourrons nous rencontrer pour énumérer la longue liste des saisonniers et des nouveaux « protégés » dont certains sont dans la région depuis moins de SIX mois bénéficiaires d’un emplacement ! Et tout ceci au détriment des vrais professionnels présents toute l’année et que vous voulez compresser afin de pouvoir mettre toujours plus « d’amis » qui ne connaissent rien à ce métier, encouragés ou abusés par Pôle Emploi. Nous nous posons la question, Monsieur le maire : voulez-vous un vrai marché varié, de qualité ou un vide grenier ? Car si ont peut vendre du fromage ou du saucisson sur 7 mètres linéaires, sûrement pas des vêtements, chaussures homme/femme/enfants.
Devant votre ignorance face aux nécessités de notre profession, nous vous proposons de vous aider dans la restructuration de votre marché. Nous précisons également que cette lettre n’a pas pour but de restituer sa place à notre collègue malmenée, elle se contentera de sa nouvelle place réduite à DEUX mètres au lieu de TROIS….merci. Mais loin de ce personnage raciste !
Nous ne comprenons pas votre fonctionnement, contraire à l’intérêt du marché.
Notre collègue, dûment déclarée, qui ne réside pas dans votre commune, ne vote pas dans votre commune et de surcroit n’est pas d’origine européenne, ne mérite pas votre considération. Vous avez encore une fois démontré votre manque de discernement et votre incompétence en méprisant la liberté du commerce et de l’industrie et l’égalité des citoyens pourtant inscrites dans la constitution française.
Face à chacun de vos manquements, nous nous réservons le droit de faire appel à la censure de la juridiction administrative comme décision entachée d’excès de pouvoir.
A l’heure où nous écrivons ces quelques lignes pour information la plus générale, nous sommes toujours consternés de constater la partialité d’un élu de la république contre le respect de la liberté du commerce.
Chacun de vos administrés pourra juger votre comportement !
Copie à Madame la Préfète des Pyrénées-Orientales et Copie au Défenseur des droits
– Siège Social UPE 66 17 rue Camille Pelletan 66000 Perpignan – Tél 06 11 39 38 17