En trois répétitions la nouvelle délibération tente de transformer ce qui était une vente de terrains nus, dépourvus de toute activité d'hôtellerie de plein air et de tout locataire, en une vente de camping.
1°/ le maire confirme abusivement procéder par cette délibération du 21 juillet 2016 à la confirmation du "déclassement du camping municipal" ... alors que la délibération de 2010 a déclassé des terrains et non pas le camping. Pour la bonne raison que le camping avait été lui même fermé et désaffecté le mois précédent.
Lors de l'instruction pénale de 2012 le maire avait plaidé l'ignorance en disant qu'il ne connaissait pas la différence entre la désaffectation (qui porte sur l'activité de camping) et le déclassement (qui porte sur le statut des terrains). Depuis 4 ans le docteur en droit et avocat n'a sûrement pas manqué de l'apprendre, au fil des procédures perdues. Cette confusion de mots n'est pas de la négligence fortuite car elle se répète. C'est du mensonge prémédité.
2°/ le maire prétend réitérer ainsi le consentement "à la vente du camping" alors que tout le monde sait bien après avoir lu l'acte de vente (et la délibération de 2010) que la décision ne portait que sur la vente des parcelles de terrain, ce que la notaire appelle "assiette foncière".
3°/ enfin le maire ose "rappeler" (sic) que la vente du bien vendu "porte sur le camping Al Fourty". Il ne rappelle pas, il métamorphose la vérité. Le maire, menteur invétéré, transforme d'un coup de plume la réalité actée devant notaire. Il prend ses "amis" et les administrés pour des imbéciles: apparemment pour les 1ers il a raison.
La substitution des mots n'est pas seulement un argument de circonstance pour justifier la nouvelle délibération.C'est une manoeuvre machiavélique pour transformer la nature de la vente ... si la délibération restait exécutoire c'est-à-dire n'était pas contestée de nouveau devant le Tribunal administratif. Et c'est là qu'il prend aussi le Préfet, les élus Pugnace et le TA pour des imbéciles.