Suite à la délibération honteuse du 21 juillet (vous en connaissez maintenant toutes les tromperies indignes d'un maire, juriste de formation) les conseillers municipaux, Jean JOUANDET, Jean-Claude MONTES et Claudette GUIRAUD ont introduit un recours devant le Tribunal administratif de Montpellier. Ce sera la troisième procédure en 6 ans, puisque ce maire dit juriste s'obstine à perpétuer les irrégularités (pour ne pas dire plus) et affirme la souveraineté de son petit ego local sorti des urnes.
Et cela contre vents et marées, contre le TA de Montpellier, contre la Cour d'appel de Marseille, contre la vérité, contre le droit, contre la morale et contre le bon sens et surtout contre les intérêts de la ville.
Car dans cette lamentable affaire il y a les causes et il y a les effets. Les causes, n'y revenons pas, chacun le sait: elles sont multiples et graves tant dans la passation de la vente que dans le prix de faveur consenti à M. Ambroise. Ce ne sont pas des questions de virgules, de procédure, de négligence des services ou de harcèlement des terroristes minoritaires. Ce sont des anomalies lourdes. Mais ce n'est pas en pratique le plus grave pour la commune.
Le plus important en cette affaire, ce qui est grave, ce qui est fautif, c'est le préjudice subi par la commune, c'est le manque à gagner que cause et qu'aggrave de jours en jours l'entêtement dans l'erreur du maire.
- En 2010 la perte pour la commune était de 500 000 euros (montant de la ristourne consenti à M. Ambroise).
- En 2014, après l'annulation prononcée par la Cour d'Appel, quand le conseil en a de nouveau délibéré en décembre, il y a eu une occasion de clôre le dossier sans que personne ne perde la face et en permettant à la commune de récupérer son dû. M Ambroise assistait au conseil. En gestionnaire avisé, il a compris qu'il était possible d'en finir avec toute cette histoire: il a proposé de façon très explicite de verser les 500 000 euros litigieux. Le petit souverain local, estimant sans doute que cette sortie de crise serait attentatoire à sa dignité, a refusé et il a réitéré ... moyennant quoi il a alourdi et sa faute et le dommage financier pour la commune.
- Car le TA déclarant en juillet 2016 ce terrain inaliénable (puisque ré-intégré dans le domaine public) a fait ressortir que depuis 2011 M. Ambroise exploitait un camping sur des terrains appartenant à la commune du fait de l'annulation de la délibération intiale de 2010. Or l'exploitant du camping (Soleil de la Méditerranée) verse à la société Immoserva, qui lui a concédé un bail commercial, un loyer de 750 000 euros par an. Ce qui signifie qu'en 6 ans d'exploitation les loyers qui auraient dû aller au vrai propriétaire (la commune) sont de 4 millions 500 000 euros.
- Et la nouvelle réitération du 21 juillet 2016 relançant la mécanique va alourdir chaque année de 750 000 euros les loyers détournés au détriment de la ville.
En bref le préjudice pour la commune :
- était de 500 000 euros en 2010.
- Il est passé à 4 500 000 en 2016.
- Il sera de 6 millions en 2018.
Il sera de 6 millions en 2018 si on se contente d'attendre une nouvelle annulation par le TA et une troisième réitération par le chef de village. Alors la question se pose concrètement : êtes vous consentants à laisser faire, c'est-à-dire à laisser filer 6 millions et à payer 7% d'impôts de plus (alors que le niveau local, commune et communauté de communes, est déjà supérieur de 20 % à la moyenne nationale?)
Si vous répondez "oui ... on verra bien, qu'est ce qu'on peut faire, c'est partout pareil, attendons les prochaines élections" (en 2020 le manque à gagner sera de 7,5 millions!), alors dormez en paix, ne vous plaignez plus, abstenez-vous de tout, allez à la pêche et extasiez-vous devant les feux d'artifice et le père Noël du 25 août.
Si en revanche votre indignation n'est pas passive, si vous avez le réflexe citoyen de dire "ça suffit", si vous pensez que le peuple, vous et nous, avons le droit et le devoir de réagir aux abus qui nous lèsent, levez-vous que diable! Il y a une solution: celle de faire annuler la vente.
Les élus sont prêts à en activer la procédure mais ils ne peuvent pas le faire seuls, d'abord pour des raisons de frais judiciaires.
S'il y a une volonté collective, tout est possible et c'est à notre portée. Il suffit que 200 Cyprianais (ou plus) apportent une contribution de 50 euros (ou plus!). Le nombre de lecteurs fidèles de ce blog prouve que c'est largement possible.
Faites- nous savoir si vous le voulez et si vous le pouvez. Il vous sufit de cliquer sur la touche "contact" située en haut de cette page à droite (le cartouche ci-dessous vous le montre, mais bien sûr il n'est pas actif)
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Merci.
Jean JOUANDET