Sous le titre « Acceptons la végétation spontanée », l’édile local s’inquiète (enfin !) de l’entretien des espaces verts, « enjeu essentiel pour notre commune ».
Avec une candeur déconcertante, Maître Maire énonce le dur labeur des agents communaux, leur compétence et efforts, pour nous « inviter » à accepter « une modification de nos habitudes ». Et de nous asséner « Il nous appartient de nous adapter à la nature et non de la contraindre »
Chiffres à l’appui l’entretien incombant à la commune représente « 100 terrains de rugby » … ça vous en bouche un coin, hein ?
Et de déplorer la baisse des dotations de l’Etat aux communes chaque année et l’envahissement des charançons.
L’Etat et les charançons ont bon dos :
http://www.pugnace.fr/2016/05/la-cle-des-mensonges-1.html
http://www.pugnace.fr/2015/06/charanconneries-municipales.html
Depuis ces deux dernières années, des administrés indélicats ont déposé bon nombre de morceaux de palmiers infectés dans les champs de pampas du secteur Villerase. Ces déchets s’amoncellent, les charançons se multiplient et leur envahissement prospère sans la moindre intervention de nettoyage municipal.
Saint-Cyprien, seule commune du département à avoir persisté dans la plantation de palmiers en dépit du fléau « charentonnesque »,
Saint-Cyprien qui n’a pas lésiné sur le prix d’une « végétation en pots plastique », en dépit des 100 terrains de rugby à entretenir,
http://www.pugnace.fr/article-cout-de-pots-mais-peu-de-gout-118197517.html
En conclusion, on se doit d’accepter aujourd’hui, pour complaire à l’édile, la « végétation spontanée ».
Mais au fait,
késako ? La végétation spontanée, aussi désignée comme herbes folles, est la végétation qui s'implante et croît sans intervention humaine sur un site. La végétation spontanée concerne tant les rebords des routes que les friches et tous espaces délaissés.
Rassurez-vous, "notre ville peut s'enorgueillir" ... géraniums et autres gérianacées égayeront nos (tristes) bâtiments communaux.
Administrée désabusée