Cette déclaration de Thierry DEL POSO lors de sa conférence de presse du 28 mai 2018, suite à la publication du rapport de la Chambre régionale des comptes, est parfaitement mensongère :
« Enfin, ce qui est peut être le plus important dans tout cela c’est ce que la Chambre régionale ne dit pas, les sujets qu’elle n’évoque pas, ces sujets qui font polémique, qui ont fait les choux gras de la presse écrite, radio, télévisée. Rappelez-vous la vente du camping, tout ce qui a été dit, tout ce qui a été subodoré, toute cette suspicion qui a été entretenue avec une certaine envie de nuire non seulement aux élus mais également à la collectivité par une partie de mon opposition. Et bien sur la vente du camping, il n’y a pas d’affaire concernant le camping il n’y a pas de malversation, il n’y a même pas la moindre virgule ou le moindre point qui est souligné sur ce point là. Il n’y avait pas de sujet, il n’y avait pas de malversation »
Décryptage :
Thierry Del Poso prétend que la Chambre n’évoque pas l’affaire Al Fourty : C’est FAUX ! En voici la preuve :
(page 11 du Rapport d'observations définitives de la Chambre Régionale des Comptes)
La Chambre rappelle l’annulation à deux reprises de la délibération relative à la vente et mentionne dans son nota bene le vice de procédure substantiel. Elle pointe l’insuffisance de provisions de la commune dans l’éventualité d’une annulation de la vente.
Thierry DEL POSO, assisté de Nathalie PINEAU, ose déclarer : ce « sujet (…) a été pendant des années entretenu avec une certaine envie de nuire non seulement aux élus mais également à la collectivité par une partie de mon opposition. »
Il nous demande de nous rappeler … Rappelons nous, donc : selon ses premières déclarations sur ce « non sujet » le maire avocat a dit avoir signé en aveugle chez le notaire malhabile les documents préparés par des tiers incompétents alors même que cet officier ministériel l’avait mis en garde à deux reprises dans l’acte de vente. Par suite, il s'enferre dans "l'erreur par négligence" au mépris de la loi et des finances de la ville.
Sur les malversations du dossier, je vous renvoie aux très nombreux articles publiés sur le blog de PUGNACE regroupés sous la rubrique "AL FOURTY":
http://www.pugnace.fr/al-fourty.html
Pour accréditer son chapelet de contrevérités sur le fond, Me Del Poso recourt à la technique de plaidoirie simpliste en laquelle il excelle : trousser deux ou trois idées courtes ressassées depuis longtemps sur le double thème de la victimisation et du lynchage des méchants opposants. Dénigrement des personnes pour nier les faits, dénigrement qui s’absout des fautes en dénonçant la vilenie de ceux qui les exposent.
Pourtant c’est bien son obstination bornée qui, au mépris de la chose jugée, fait perdre à la ville des millions d’euros. La question reste posée : Pourquoi ? Pourquoi réitérer cette vente à perte et favoriser les intérêts d’un particulier au détriment de la collectivité ?
Je rappelle ici que Jean a porté ce lourd dossier durant des années dans l’unique souci de préserver les intérêts communaux. Thierry Del Poso a exercé à l’encontre de Jean une violence d’une telle brutalité que les conséquences en ont été dramatiques. Cette violence n’est pas étrangère au contexte. Elle a été exercée le jour même du jugement d’annulation de la délibération de vente Al Fourty par le TA (8 juillet). De fait, Jean n’a pu assister au conseil municipal du 23 juillet 2016 qui récidivait cette vente trouble en aggravant ainsi les irrégularités et le préjudice pour la ville :
Articles du 25 juillet 2016 et suivants (1 à 5) sous le titre « Pièces à conviction » :
http://www.pugnace.fr/2016/07/al-fourty-pieces-a-conviction.html
Article du 13 août 2016 :
http://www.pugnace.fr/2016/08/al-fourty-une-douzaine-de-tromperies-dans-la-deliberation.html
Articles du 14 août 2016 et suivants (1à 6) sous le titre « Al Fourty : les tromperies de la nouvelle délibération :
http://www.pugnace.fr/2016/08/al-fourty-les-tromperies-de-la-nouvelle-deliberation-1.html
L’affaire dont DEL POSO dit qu’elle n’existe pas, n’est pourtant pas close. Le Tribunal administratif saisi par Jean (dont j’ai maintenu la requête en ma qualité d’ayant droit), Jean-Claude Montes et Claudette Guiraud, doit en juger pour la quatrième fois.
La justice pénale qui s’est empressé d’évacuer cet encombrant dossier au lendemain de la mort de Jean devra également se prononcer.
Pour rappel, ma lettre au Procureur de la République :
Del Poso, ce récidiviste indécrottable a bafoué à deux reprises des jugements rendus par les tribunaux administratifs (CA et TA). Il a envoyé le principal porteur de cette scandaleuse affaire du camping ad patres. Ses litanies ne peuvent effacer la réalité de ces faits.
Et puisqu’il redit ici (en hors sujet) sa volonté de mettre "l’église au centre du village", sans doute pour affirmer son angélisme, je lui conseille de relire les enseignements de la catéchèse.
Isabelle Jouandet