Témoin des faits de violence, JC Montès, ancien élu du groupe Mosaïque, réagit à la mise en examen de Thierry Del Poso.
Il faut que les principes d'une politique
soient faits de justice et de vérité.
Voilà 5 ans déjà, Jean Jouandet recevait un violent coup au visage, un coup dont la violence sonore et éruptive n’a cessé de me « hanter », tout comme les mensonges éhontés qui s’en sont suivis.
C’est dire combien m’apparaissait nécessaire, à moi aussi, la mise en examen de l’auteur de ce coup et combien je salue la pugnacité d’Isabelle Jouandet. Il lui en a fallu de la patience et de la détermination pour obtenir de la Justice qu’elle instruise pour qualifier enfin ce que Jean Jouandet a dû subir avant de nous quitter !
5 ans ! La Justice fait preuve parfois de plus de célérité ! Mais elle finit par « passer ». Et c’est tant mieux.
Curieusement pourtant, aucun plaisir revanchard ou malsain à l’annonce de cette mise en examen ! Seulement la très profonde satisfaction d’un aboutissement logique et… libérateur.
Aujourd’hui, il n’y a en effet aucun autre enjeu à ce procès que celui de rétablir la vérité pour le respect de la mémoire de Jean. Ajoutons cependant à ces considérations personnelles, la conviction plus large que la chose bien jugée, en qualifiant sans complaisance les actes, montre et renforce le chemin exemplaire qui devrait être celui de nos élus. En ces temps d’abstentions, la République malmenée a besoin d’exemplarités.
Puisse le verdict à venir élever le degré de conscience de ces élus.
Puisse le verdict à venir élever le degré d’exigence des électeurs.
JC Montès