Silence, on tourne …
La farce canaille à la Cyprianaise (suite et… à suivre)
Mardi 9 novembre, le plaisir - suivant la formule du maire - a donc été partagé avec une partie de l’opposition, dite "nouvelle voie" (appellation que cette minorité s’est donnée). Le maire a donc réussi son coup ! Comme prévu, il a inclus une partie de ses "opposants" dans son bal de dupes !
Ce nouvel entretien s’est tenu, en tout petit comité comme nous l’avions dénoncé par anticipation. Une réunion dite "de travail" qui est la seconde avec les mêmes protagonistes en quelques semaines ! La première dans le bureau du maire ; la seconde à la salle Genin de Regnes.
Curieux, non ?
Que s’y dit-on ? Mystère !
Entre "combinazione" du maire et "construction positive de l’opposition" ?
Pour les Cyprianais, le vide démocratique …
Nous constatons que les citoyens contribuables de Saint-Cyprien sont soigneusement épargnés de toute information… sauf celles contenues dans un arrêté municipal dénonciateur et celles très filtrées du Conseil Municipal, pourtant organe officiel de la gouvernance municipale… Inacceptable !
Il est donc désormais urgent qu’un compte-rendu de ces réunions informelles et officieuses soit fait par le maire et présenté en conseil municipal.
Il est tout aussi urgent pour éviter toute suspicion, si cela est encore possible, qu’un compte-rendu de ces réunions informelles et officieuses soit fait par « nouvelle voie » et porté à la connaissance de tous.
La démocratie ne saurait accepter les cachotteries et les "entre-soi" sur les affaires contentieuses de la ville. Rappelons ici la déclaration du maire au dernier conseil municipal concernant le dossier de l’ex Directeur du port : "La plainte effectivement elle est déposée. Oui il y a une constitution de partie civile mais je ne communique pas sur ce sujet là."
Thierry Del Poso veut ici ignorer ses obligations légales : nous le redisons, le maire ne peut se borner à une évocation excessivement succincte. Il doit préciser "le déroulement de toutes les actions contentieuses engagées, tant en demande qu'en défense, au nom de la commune, ainsi que des conséquences de ces actions" (TA Strasbourg, 20 août 1997, 952965).
A défaut de sa communication sur cette plainte avec constitution de partie civile, gageons que les élus de "nouvelle voie" seront réactifs pour pallier cette omerta voulue par le maire… sinon à quoi donc aurait pu servir cette réunion de travail ?
Que vaudrait en effet une opposition oublieuse de son rôle de contre-pouvoir électif ? Que vaudrait une opposition qui cultiverait la "compréhension" au détriment des intérêts de la commune et de la transparence de ses engagements ?
On est en droit de dire qu’elle ne vaudrait pas plus qu’une majorité qui manœuvre, distille ses mensonges et s’enferme dans le secret. Souvenons-nous qu’un secret partagé est potentiellement qualifiable de complicité.