C'était le 2ème recours au Tribunal administratif (il date du 28 janvier 2010). Il demandait l'annulation de la nomination de Mme Targues en tant que directrice de l'office du tourisme (sur le poste "libéré" par Montor)
Le Tribunal a jugé le 28 avril 2011 et il a annulé cette nomination envoyant ainsi toutes les dames de l'EPIC sur le carreau ! Le jugement est joint ci-dessous (extraits significatifs). Quels enseignements et quelles conséquences?
1°/ On l'a dit samedi pour le 1er jugement, il faut être patient et ne pas céder à la lassitude. Répétons-le: Qui va piano va sano. On avait pourtant demandé que le TA au bénéfice de l'urgence suspende la décision, il ne nous a pas donné satisfaction car l'avocat avait annoncé la régularisation ... avec la nomination de M. Humpage. Dommage! On voit les dégats! 28 janvier2010-28 avril 2011 : 15 mois pour obtenir la reconnaissance d'un fait évident (déjà dénoncé par le préfet de 2009) c'est long, trop long pour ceux qui attendent et qui savent qu'ils ont raison. C'est long parce que cela laisse du temps aux illégitimes en place.
Bien sûr, c'est la contre-partie de notre système de droit précautionneux. C'est aussi le revers de "la légitimité électorale" qui bénéficie aux sortis des urnes et dont les citoyens pâtissent quand les sortis des urnes impudents (je ne cite toujours personne) en abusent pour accumuler les irrégularités en se disant que le temps travaille pour eux. Répétons-le : le temps ne décourage pas les Pugnace pas plus qu'il n'amnistie les fautifs impénitents, il accumule les faits et au final l'addition s'alourdit.
2°/ en l'espèce, les fautifs (Mme PINEAU et bien sûr son maire) ont encore fauté doublement en persévérant dans la faute quand elle était réparable. Nous avions dénoncé l'irrégularité très tôt, on s'est moqué de nos observations, on a dit que nous perdrions tous nos recours, que nous les avions déjà perdus (n'est-ce pas M. Roméo?) Comme le font les faibles qui veulent jouer les gros bras on a ajouté l'entêtement, pour ne pas dire la sottise, à l'erreur. Voilà le résultat et voilà les dégats car cette obstination à n'en faire que selon son bon vouloir est cette fois très suspecte. Cette dévouée directrice mise en place pour exécuter les basses oeuvres a fait aveuglément le travail qu'on lui demandait et à notre avis ce n'est pas du bon travail.
3°/ bien sûr, on a fini par la remplacer (par le franco-américain diplômé en sciences des religions) mais entre-temps Mme Targues, directrice de transition et de complaisance, a eu le temps de seconder sa présidente illégitime pour commettre les actions que l'on sait : la signature du licenciement de M. Bertrand et de son gros chèque et bien sûr le recrutement de l'ami Matt. Humpage, lequel a pu ensuite, en toute liberté, une fois qu'on a viré les Pugnace du comité de l'Epic, faire la loi partout, à l'office, à grand stade et aux musées et placer les copains et copines.
Question importante: que pensent les contrôleurs financiers, receveur et chambre régionale des comptes, de ces mandats qui ont été payés après signature par une présidente et une directrice illégitimes et incompétentes pour engager l'EPIC ? on avait prévenu les services financiers comme la préfecture.
4°/ bien sûr le Préfet, chargé du contrôle de légalité est maintenant chargé de pourvoir à l'exécution du jugement! Il le lira avec profit, lui qui n'a pas daigné répondre aux courriers d'alerte qui lui ont été envoyés (voir ci-dessous des extraits) mais qui avait répondu hautainement à Alénya (voir notre article du 7 mai 2010): "j'ai fait ce que j'avais à faire" (c'est-à-dire rien, j'ai laissé faire) et "je n'ai pas de compte à vous rendre" (peut-être lui faudra-t-il en rendre si ça continue comme ça !). Puisse ce nouvel arrêt être une invite à plus de vigilance sur Saint-Cyprien et à plus d'écoute envers ceux qui comme nous pensent que la décentralisation n'est pas la licence.
5°/ ce n'est pas fini : d'autres dossiers sont en cours au TA et chez le Procureur.