L'article du 11 septembre évoquait, sous le titre "les appelés et les élus, la tournée faite par Maître le maire, candidat à sa réélection, et son dir.cab, dans le quartier de la Prade pour s'expliquer sur le projet de kiosque à crêpes et coca-cola. Apparemment cette distribution de cartons d'information a fait école. Des habitants du quartier nous ont transmis le message suivant que nous publions sans autre commentaire (nous réservant de faire connaître ultérieurement le devis connu de ce projet)
" Et si on parlait enfin net et franc ? Nous habitons le quartier de La Prade et nous avons reçu un tract signé du groupe municipal Sadourny-Gomez qui félicitait pour leur action les habitants signataires de la pétition contre l’installation du kiosque sur le parc de la Prade. On y flatte assez lourdement notre mobilisation et on y applaudit notre combativité. On nous y félicite “ chapeau bas ” en nous assurant que “ nous sommes dans le vrai ” et que rien ne doit se faire sans nous !
Il est vrai que lorsqu’il a été décidé de cette pétition, quelques groupes citoyens dont nous connaissions les engagements désintéressés, ont été sollicités. S’ils nous ont aidés, c’est dans la discrétion ; s’ils nous ont encouragés et parfois applaudis, c’est dans la rue ou par téléphone. Nous les remercions pour leur retenue et leur effacement. Par contre, nous nous sommes gardés de mettre notre cas entre des mains politiques par respect pour les opinions de chacun puisque notre combat était essentiellement environnemental. Et donc nous disons tout net et franc que nous n’apprécions pas du tout cette communication par tract ! En plus, les signataires laissent abusivement entendre une participation active à notre cause, ce qui dessert nos intentions. Toute récupération politicienne nous paraît vulgaire car déplacée.
Nous ne souhaitons pas en effet à l’occasion de ce kiosque nous immiscer dans le combat politique qui s’annonce et nous laisserons chacun juge des comportements des uns et des autres. Nous voulons simplement marquer que nous ne sommes les instruments de personne et que nous ne jouerons pas la partition politicienne. Et que nous la dénoncerons publiquement le moment venu si besoin. "