On n'a pas voulu l'écrire hier, 1er avril, car cela ne faisait pas crédible mais aujourd'hui on peut le confirmer : la grande concertation populaire que le maire de Saint-Cyprien a promise au sujet de l'intercommunalité a commencé. Elle a été lancée hier, salle PONS. Le maire était présent ... précisons : le maire d'Alénya était présent qui a apporté un certain nombre d'informations utiles. Le maire d'Elne était aussi présent qui a donné son point de vue et exposé les orientations de sa commune par rapport aux divers regroupements possibles. Il y avait aussi une personnalité élue de LA TOUR BAS ELNE. Le maire de Saint-Cyprien et président de Sud-Roussillon était absent et n'était pas représenté. Mais le Conseil Municipal était présent, grâce à Martine LEROY, Jean-Claude MONTES et Jean JOUANDET lesquels ont pu expliquer leurs réflexions, leurs questions et leurs souhaits pour que ce débat soit engagé clairement et objectivement devant l'ensemble des populations concernées et que les orientations soient prises de façon raisonnée, argumentée et publique.
Il est pour le moins inquiétant pour la démocratie locale à Saint-Cyprien que cette réflexion importante qui va engager notre commune pour la décennie à venir soit initiée par des organisations de gauche et d'extrême-gauche (qu'il faut honnêtement remercier de l'avoir fait même si, c'est de bonne guerre, leur approche du problème est un peu gauchie par des contestations idéologiques) et surtout que le responsable N°1 de la commune et de l'inter-communalité, celui qui est sorti des urnes et qui brandit sans cesse son statut de roitelet cyprianais soit absent.
Aurait-il peur du débat public en face de ses collègues maires? il aurait, c'est vrai, été désagréable pour lui d'entendre M. Pumareda le contredire en rappelant que les chiffres de la loi ne contraignent pas Sud-Roussilon à s'agglomérer à une autre structure et en annonçant que vraisemblablement la petite intercommunalité de la Salanque (à 3 communes) subsisterait à 3 communes (moins peuplées que nous).
L'opinion de M. Del Poso est-elle définitivement arrêtée et veut-il la tenir cachée? pour l'imposer au dernier moment en disant que c'est la volonté du Préfet (les maires présents ont dit le contraire) ou celle du président de l'agglomération de Perpignan ou pour avouer que son investiture UMP pour les législatives était en jeu. Il est clair en tout cas qu'il n'est pas impatient d'exposer le résultat des études du cabinet Stratorial Finances ni des approches faites du côté de Perpignan, d'Argelès et d'ailleurs. Il se réserve sans doute le droit discrétionnaire de faire savoir au bon peuple, comme il le voudra et quand il le voudra, quelle est sa conviction, quel est son souhait, quelle est sa préférence (ou son intérêt).
Qui dira l'intérêt public de la commune et la volonté de la population? le Préfet, M. Alduy ou l'U.M.P. (grâce à M. Roméo et à Mme de Sars) ?