AVIS à la POPULATION
" NON-EVENEMENT
AU CONSEIL MUNICIPAL"
A la veille de deux conseils municipaux dans la semaine (lundi 8 à 19 heures et samedi 13 à 8 heures 30 !) et suite au jugement du 2 décembre qui annule la vente du camping Al Fourty, Thierry Del Poso a déclaré, en tant que maire désavoué par la Justice, que ce jugement est “un non événement judiciaire”. C’est un avocat qui traite ainsi par le mépris une décision de Cour d’appel (les juges et les avocats apprécieront). Maître Del Poso se borne à demander à “son” conseil la “réitération” (c'est son mot) du pouvoir de signer cet acte invalidé par la Justice.
Non évènement judiciaire, ose-t-il dire. Nous disons MEPRIS, mépris de la Justice, mépris de la démocratie, mépris des intérêts de la commune.
- Thierry Del Poso a proclamé en décembre 2013 que l’affaire Al Fourty était classée et que lui était “blanchi”. Il a porté plainte contre moi (avec la protection fonctionnelle votée par “son” conseil) pour dénonciation calomnieuse en se fondant sur une décision de la chambre d’instruction, elle-même fondée sur deux arguments qui se sont révélés faux : suite à ce jugement du 2 décembre, il lui faudra créer le véritable évènement judiciaire en justifiant d’abord que j’ai calomnié et ensuite en se disculpant de “l’escroquerie en jugement” dont je l’accuse (la plainte est déposée).
- Mépris de la démocratie que pratiquement de fixer le débat un samedi à 8 heures 30 et surtout dans le rapport de présentation du dossier de cacher délibérément aux conseillers municipaux le motif majeur qui a fondé l’annulation par la Cour d’appel. Mettre en pointillés et entre parenthèses (...) ce considérant essentiel est une tromperie supplémentaire, dans la ligne il est vrai des pratiques locales. Les motifs de la cour sont pourtant clairs voici pourquoi la Cour a annulé :
- Mépris des intérêts communaux que nous défendons concrètement : alors qu’il “réitère” dans l’aliénation, nous sommes 4 conseillers municipaux (représentant le tiers de l’électorat) à proposer une solution avantageuse pour la commune et correcte pour l’exploitant. La commune ayant récupéré le terrain, peut désormais le louer à l’exploitant actuel pour le montant de loyer qu’il paye à sa SCI ce qui permettra à la ville de rester propriétaire du sol, d’encaisser 750 000 euros par an et de maintenir en place l’acquéreur qui y gagne fort bien sa vie … alors que en 2010 le maire l’a vendu parce que, disait-il, il ne pouvait en tirer qu’un revenu de 100 000 euros. Là où le Maître qui bafoue la décision de Justice persévère à aliéner le camping nous proposons de le garder, de le louer et d’en tirer un revenu annuel 7 fois supérieur à celui du maire. Les contribuables de cette commune surendettée apprécieront.
Le comité départemental de l’UMP qui a prévu de se réunir jeudi à Saint-Cyprien pour arrêter les candidatures aux départementales ferait bien de différer jusqu’à que la Justice soit passée et tout d’abord de venir assister au conseil municipal de samedi … auquel je convie tous les contribuables de la commune et les défenseurs de la démocratie. Il y aura là un grand non-évènement politique : la "réitération" par le maire des erreurs et irrégularités préjudiciables aux finances communales.