- le 9 avril le Conseil municipal a créé 5 emplois d'adjoints techniques pour surveiller le domaine public communal et tenir un kiosque commercial. Traduction :
- le domaine public communal n'ayant guère augmenté, on est en droit de se demander si ces effectifs supplémentaires sont destinés à pallier une carence ancienne (laquelle?), correspondent à un besoin accru de sécurisation (pourquoi?) ou à une action (sociale, ne disons pas politique) de promotion de l'emploi public.
- avec ce kiosque commercial, certes saisonnier, le maire se découvre donc une vocation de cafetier ou d'épicier, peut-être nostalgique, mais dont on se demande si elle est conforme d'une part aux compétences de la commune et d'autre part à l'intérêt des commerçants locaux professionnels. On avait d'ailleurs cru comprendre que M. Humpage - alias l'office du tourisme - s'était doté d'un budget annexe pour faire également du commerce : la concurrence est rude entre nos boutiquiers d'opérette.
- le lendemain, 10 avril, le conseil de communauté de Sud-Roussillon a voté une subvention de 5 000 € à l'association de soutien à l'aménagement du nouvel abattoir de Perpignan. Pourquoi?
- parce que, a expliqué le Président, c'est un enjeu pour l'approvisionnement en viandes. OUI mais va-t-on intervenir sur budgets locaux pour toutes sortes d'approvisionnement?
- parce que la filière viande représente 500 emplois dans le département. Oui mais combien en Sud-Roussillon?
- parce que les éleveurs sont présents sur 150 communes (combien ici? chevaux exclus sauf ... via Spanghero)
- et qu'ils y font de la prévention incendie et entretiennent les espaces naturels : parle-t-on de Sud-Roussillon?
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- le même jour, le même Conseil de communauté a voté une subvention de 10 000 € à l'association Aqua sports ... ce qui est mieux qu'en conseil municipal puisque M. Garrido avait pris la précaution d'être absent et que le montant est plus faible (27 000 € en commune). Mais cela fait au total 37 000 €, ce qui n'est pas négligeable : soit 3 000 € par mois. On attend pour mieux apprécier que les deux collectivités communiquent enfin les comptes de l'association qu'on a demandés : il a fallu comme d'habitude saisir la CADA (commission d'accès aux documents administratifs) et bien sûr il faudra aller au Tribunal administratif : de quoi entretenir notre réputation de terroriste judiciaire!