Le maire m'a pourtant écrit qu'il comptait "vivement sur ma présence pour ce moment convivial et festif " qu'est le repas de fin de saison du personnel de la ville et de Sud-Roussillon. Persuadé que j'aurai "à coeur par ma présence (et celle de mon conjoint voire de mes enfants) de montrer mon attachement à notre belle ville " il s'en déclare d'avance "très heureux".
Ces propos me touchent d'autant plus qu'il a pris soin de formuler cette aimable invitation (du moins si j'en crois la date de sa lettre) dès le 24 août afin que je puisse prendre à temps mes dispositions pour être présent ce vendredi 10 septembre au gymnase des Capellans où seront servis l'apéritif et le repas et où l'on pourra danser pour clôturer la soirée.
Visiblement le maire est très attentif à nos remarques (quand elles ne touchent ni à la légalité ni à ses prérogatives de sorti des urnes) : cette délicate missive fait immédiatement suite à notre article attristé du 18 août sur les invitations ratées du feu d'artifice et de la parade aérienne.
Hélas! trois fois hélas! l'enfer est pavé de bonnes intentions, à moins que l'entourage du maire soit peuplé de malveillants qui s'acharnent à compromettre ses bonnes intentions: ladite invitation du 24 août a été "oubliée" dans un tiroir pendant deux semaines, elle ne fut postée que le 8 septembre et n'est donc parvenue dans ma boite aux lettres que la veille de la fête ... ce qui, sans y mettre un excès de susceptibilité snobinarde digne de mon ego sur-dimensionné, ne me permet pas hélas! trois fois hélas! de me rendre disponible en famille ce vendredi soir.
Puisque les collaborateurs de l'hôtel de ville lisent de temps en temps ces messages, qu'ils veuillent considérer (et transmettre) celui-ci comme une réponse désolée à cette invitation tardive mais que j'ai la courtoisie de considérer comme plus cordiale, vu sa rédaction, que perfide (par sa transmission).
Afin que nul ne puisse interpréter cette absence comme un défaut d'attachement à notre belle ville et à nos divers agents communaux et intercommunaux, je confie à mes amis de Pugnace qui pourront y participer plus ou moins le soin de transmettre à ces personnels toute ma sympathie et mes encouragements sincères pour affronter avec ardeur (j'ai effacé "supporter") la deuxième année de mandat qui commence.
Jean JOUANDET