Lundi 14 février 2011
" HAINE " elle a dit "HAINE" ... "c'est lamentable"
Oui, c'est lamentable. J'allais écrire "Madame Pineau n'a rien compris ... comme d'habitude" mais mon ange gardien qui lit par dessus mon épaule m'a demandé d'être indulgent car c'est aujourd'hui la Saint-Valentin. J'ai donc fait un effort de compassion et j'ai tenté de répondre à ses lamentations publiées dans le journal du 12 par un message de soutien psychologique sur le thème "Nathalie, on l'aime". Elle est si parfaite dans son dévouement au chef, si émouvante dans son abnégation à cacher ce qui au fond d'elle reste (peut-être) de bon sens et de sincérité, elle émeut d'abnégation. C'est, pour une personne de sa condition, un sacrifice vraiment héroïque que de se discréditer ainsi de plus en plus, au fil des semaines, tantôt en ne disant rien en conseil municipal, tantôt en s'emmêlant les pinceaux dans les chiffres et les faits, et tantôt en répétant la leçon enseignée par les 2 dir. (dir. com et dir.cab).
Non, on ne peut pas crier avec haine "démission, Madame Pineau": on dit qu'il ne faut pas que Mme Pineau démissionne ... avant le maire. Elle est trop bien dans son rôle de clone féminin du maire, c'est la voix de son maître, en version affligée, mater dolorosa, mais fidèle aux canons du verbe magistral : mensonge et subjectivité, rejet des responsabilités et dénonciation des insoumis.
Prenez le texte paru dans l'Indépendant du 12 février 2011, il illustre parfaitement la méthode de désinformation du couple Del Poso / Pineau. Pour lui prouver qu'on aime les sottises qu'elle dit - car elles révèlent la sottise de ce qu'ils pensent et de ce qu'ils font - on va analyser ses propos en détail
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LAMENTABLE !
Oui, c'est lamentable de votre part : relisez l'Indépendant de samedi
Quel mépris à l'égard de ces personnes étrangères à la politique locale et qui ont fait des centaines de kilomètres pour tenter de trouver une oreille attentive à leur problème personnel ? Odieux Madame !
Est-ce pour établir la nuisance de cette opposition (non constructive) qu'on lui attribue le pouvoir invraisemblable de mobiliser à travers la France des hommes et des femmes qu'elle ne connaissait pas et qui ne se connaissaient pas entre eux ? Ridicule Madame !
Et cette formule de rappeur dans une bouche si smart : " H A I N E " l'opposition a "une haine envers le maire" quelle extravagance ma chère ! On nous taxa d'abord d'ambition (vouloir être maire à la place du maire), puis d'acharnement (l'acharnement judiciaire qui coûte cher), c'est maintenant la haine.
Ainsi la politique locale vue par Madame 1ère c'est l'amour ou la haine : tu discutes = tu ne m'aimes pas, tu critiques = tu me hais. Pour elle il n'y a pas de discussion objective, de débat sur des raisons et des motifs. Il y a des hommes et des femmes qui se battent ou s'adorent. Il y a les "d'accord", les gentils, ceux que l'on aime et qui aiment le maire, la famille, le clan, la coterie, ceux qui ont prêté serment. Et il y a les autres qui ne sont pas les béni oui-oui, qui chamaillent sur des chiffres ou des règles, qui voudraient empêcher le maire de faire ce qui lui fait plaisir, bref ceux qui gâchent la vie tranquille et confortable du petit élu local, qui en deviennent haïssables et donc qui sont infectés par "la haine". Qu'il lui plaise d'aimer le maire pour justifier sa dévotion, c'est son affaire. Pour nous, la chose publique est comme son nom l'indique le champ du collectif, non le pré carré des relations de copinage. Ce que nous haïssons c'est la médiocrité faite ambition, c'est la confusion des intérêts, la perte des références, l'indifférence aux valeurs et au service public.
Martine Leroy l'a très bien décrit hier : les élus Pugnace n'ont ni amour déçu, ni haine pour celui qui n'est qu'un élu du moment, car il n'est rien qu'à travers ses actions offficielles. Ce n'est pas l'affectif, ni le particulier qui dirigent leur opinion et leur action. Nous combattons les choix indécents, l'absence de réflexion, les actions nocives, les décisions irrégulières, nous combattons la gestion. Nous ne haïssons pas les hommes ni les femmes. Seules leurs actions les discréditent. C'est rabaisser la noblesse du débat politique au niveau médiocre des humeurs humaines que de choisir son camp par simple affinité ou répulsion personnelle et de le réduire comme Madame 1ère à l'amour et à la haine.
Madame Pineau : "c'est quand on sent qu'on n'a pas de quoi se faire estimer de quelqu'un qu'on est près de le haïr et qu'on l'accuse de haine"
Alphonse Daudet l'a dit autrement "la haine c'est la colère des faibles" Oui, nous sommes en colère devant vos égarements mais nous ne sommes pas faibles car on a la force du vrai, du droit, du bénévolat, de la raison et de la volonté collectives. La faiblesse, elle est dans votre camp, elle est dans votre aveu d'impuissance: cet aveu c'est votre alibi du complot, le complot permanent des méchants.
Prenez garde ! Ce thème du complot, vous dites: "c'est une manipulation de l'opposition",c'est l'argument primaire des despotes affaiblis. Des despotes en perdition qui veulent sécuriser leur autocratie et la justifient par de prétendues menaces extérieures qui saperaient le pouvoir et les institutions ... En êtes-vous là ? faute d'arguments à articuler, faute de courage à affronter les problèmes, faute de capacité à expliquer les raisons et les modalités ... avez-vous besoin d'un bouc émissaire ? Attention ça ne marche pas quand la coupe est pleine.
Enfin rappelez à votre camarade qui crie elle aussi avec mépris "les urnes ont parlé, la rue n'a qu'à se taire", Rappelez lui qu'elle n'est pas seule élue, seule détentrice de la légitimité du scrutin. Les élus Pugnace ont droit à autant de respect, autant d'écoute, sinon plus : n'ont-ils pas été élus sur la même liste, et même devant elle ? n'ont-ils pas contribué à donner quelque crédit de compétence et de sérieux à cette liste qui depuis leur marginalisation en a désormais bien besoin ? En quoi cette dame 7ème a-t-elle affirmé sa supériorité et son droit à les supplanter de la voix, par quel travail, quelle compétence, quel projet, quelle réalisation ? Assez d'outrance et d'arrogance.
Et l'ensemble des autres élus, fussent-ils minoritaires n'ont-ils pas reçu aussi une parcelle de légitimité démocratique, ne représentent-ils personne, n'ont-ils pas droit au respect et à la parole? C'est par ce mépris que l'on inspire les indignations, les complots, les rebellions.
Alors, parce qu'on ne vous hait pas, on veut vous protéger Madame Pineau en vous dispensant de dire des sottises. Cette place de 1er adjoint dont Berliat s'est vite fatigué et qui vous dépasse, laissez-la à Olibeau : lui au moins ne dira pas de bêtises, il ne dit rien, il lit simplement les rapports sur la création de boulodrome.
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ARTICLE du 16 février 2011 : question d'opportunité
Madame la 1ère adjointe a comme son maire le sens de l'opportunité:
- l'opportunité crée la légalité
- la majorité (donc le maire) apprécie l'opportunité
- donc Ambroise est une opportunité et la vente est parfaite
CQFD
CONCLUSION : s'il n'est pas prouvé que M. Ambroise soit une opportunité pour la commune et encore moins pour les usagers d'Al Fourty, la cession du camping municipal est au moins une belle opportunité pour M. Ambroise
Ajoutons en 2015 cette question à un demi-million d'euros qui se pose après l'arrêt de la Cour de Marseille: Thierry Del Poso et Nathalie Pineau sont-ils une opportunité pour la commune ... ou l'inverse ?