ça s'est chanté partout dans le monde, depuis des décennies, en romance ou en jazz: "tea for two, two for tea". Voici la version locale : "fourty for two, two fourty" et traduisons:
- le 26 novembre 2010, la ville décide (le maire décide, les figurants baissent la tête, façon cyprianaise d'opiner), ON (pronom indéfini qui convient en la circonstance) décide de mettre fin à l'exploitation du camping Al Fourty
- le 16 décembre 2010, la ville décide (le maire décide, les figurants baissent la tête, façon cyprianaise d'opiner), ON décide de vendre le camping à M. AMBROISE
- le même 16 décembre 2010, le conseil municipal approuve (le maire décide, les figurants baissent la tête, façon cyprianaise d'opiner) ON approuve les budgets de l'office du tourisme et des campings ... dont celui d'Al Fourty. Car dans ces budgets pour 2011, les dépenses et les recettes d'Al Fourty sont méticuleusement comptabilisées par M. HUMPAGE, adoptées par le président et le nouveau comité de direction de l'EPIC lequel prouve ainsi sa compétence, compétence renforcée depuis qu'on a chassé les PUGNACE. C'est un véritable tour de force budgétaire - on n'a pas dû consulter Andrault ni Heymes. On va encaisser ("cash" sans doute) des locations sur un camping que M.AMBROISE va exploiter ! Le maire-président est un orfèvre financier : il réussit ainsi à céder la propriété d'Al Fourty et à en comptabiliser l'usufruit (il faut vite l'envoyer à Bercy ce stratège budgétaire, notez bien que l'on ne dit pas à l'Assemblée Nationale dont il rêve en rasant les murs de l'UMP).
Bien sûr les services de l'Etat dont on connaît la vigilance ne manqueront pas d'observer que si le camping AL Fourty est censé faire un bénéfice d'exploitation en 2011, ce bénéfice ainsi comptabilisé dans le BP correspond à une recette fictive, donc que le budget est artificieusement équilibré, qu'il n'est pas exact et sincère donc qu'il n'est pas valable.
Mais c'est quand même inquiétant que ce nouveau comité directeur ne sache pas lorsqu'il vote le budget le 15 novembre que son camping va fermer le 16 et qu'il a déjà été cédé en douce par son président à M. AMBROISE. Cette ignorance est inquiétante pour les contribuables. A moins que le maire ait caché M. AMBROISE à son ami HUMPAGE et à Mme PINEAU qui a reçu les 39 autres acquéreurs non intéressants. Mais depuis octobre, M. Ambroise ne se cache pas. Il paie cash mais il ne se cache pas et il ne passe pas inaperçu. Alors que penser ?
Alors, alors on chante: Serge et Thierry, Fourty for two ...
ça se chantait aussi dans le "pays du sourire" charmante opérette de Franz Lehar "prendre le thé à deux comme deux amoureux, c'est merveilleux". Saint-Cyprien ou le pays du sourire jaune