C'est encore le temps des douceurs et des cadeaux, des promesses de bonheur partagé et des bonnes résolutions. C'est le temps qui recommence où, les tracas un instant suspendus à l'espoir du renouveau, chacun se laisse aller à rêver d'harmonie. Le commun des mortels en rêve et multiplie les voeux. Les responsables politiques en font des proclamations de victoire et de mobilisation générale. Le Te Deum cyprianais du 5 janvier dernier s'est conformé à la tradition avec, outre les gros mensonges sur les problèmes (Cf. article précédent), les belles déclarations énamourées prodiguées alentours comme neige artificielle par les canons de Noël sur les pistes ensoleillées de Cerdagne. Pour en résumer le message officiel il suffit de retenir les déclarations du maître de cérémonie au préposé journalistique, qui fondent son autosatisfaction et son ambition :
1°/ ma troupe a grossi de 3 unités
2°/ je travaille en parfaite harmonie avec l'opposition légitime.
Sur le 1er point, au risque de troubler cette embellie politique, les élus Pugnace, dont certains ont été mis en congé de leur mandat municipal par une manoeuvre sournoise du maire, tiennent à confirmer leur engagement pour le rétablissement de la démocratie à Saint-Cyprien et le redressement à la fois moral, légal et financier de la gestion communale. Ils font confiance à la Cour d'appel administrative de Marseille qui devrait se prononcer prochainement sur leurs recours et donc les réintégrer au Conseil municipal, aux dépens des 3 bouche-trous qui ont momentanément grossi la troupe des soumis.
Sur le deuxième point en revanche, le silence gardé à ce jour par Mme Sadourny semble confirmer la révélation du maire sur leur parfaite harmonie, que les dernières séances du Conseil municipal avaient effectivement dévoilée aux yeux de tous. Cette inflexion, pour ne pas dire reconversion, de l'opposition qui se déclarait légitime augure pour 2013, et la suite, des perspectives dont les élus Pugnace redoutent et combattront plus que jamais les méfaits politiciens et les nuisances pour notre cité.