L'information recueillie hier soir par Capespoir est exacte: la médiathèque est désormais privée des hebdomadaires et autres journaux, à l'exception bien sûr du bien pensant Indépendant.
On croit même savoir que c'est l'adjoint chargé de la police qui symboliquement s'est dans un premier temps investi dans cette mission culturelle - sans doute sa vocation contrariée - et aurait ajouté qu'il conviendrait que les ouvrages porteurs d'opinion mal pensante (il ne s'est sûrement pas exprimé ainsi) soient exclus des achats futurs.
Il semble qu'ensuite, pour feindre de réparer les dégâts (habituels avec ce personnage), le maire ou son adjointe ait invoqué la rigueur de la gestion budgétaire qui devait peser en priorité sur la culture.
Regardons donc simplement les volumes budgétaires (Cf. les articles précédents) pour apprécier le "discernement culturel" qui a inspiré cette prétendue rigueur financière. Sachant que le maire, bien conseillé par son consultant favori, a décidé de dilapider sans attendre la cagnotte de 2009, la cagnotte du procureur, celle qui a été inspirée à tous les gestionnaires par les enquêtes judiciaires de l'an passé, et sachant qu'il est revenu en 2010 à un niveau sans retenue de dépenses budgétaires, ce choix aux dépens de la médiathèque doit avoir un sens: voudrait-on économiser sur la lecture pour créer encore quelques emplois familiaux ?