Le maire a dit à la presse que "l'état de la dette" était en septembre 2010 de 47, 5 millions. On est surpris qu'il soit resté aussi modeste en annonçant ce chiffre dont il aurait pu se glorifier ... s'il est exact ... ce dont on a toutes les raisons de douter.
Car selon le compte administratif arrêté au 31/12/2009 qu'il a présenté au Conseil l'encours de la dette du budget de la ville était de 52, 461 millions. Comparé à 47,5 aujourd'hui, cela voudrait dire qu'en 6 mois par un coup de baguette magique le tandem Del Poso/ Andrault (dont on a apprécié la virtuosité financière lors du DOB et du vote du budget) aurait effacé 5 millions de dettes. Quand on se souvient que la dette a été renégociée très récemment et qu'elle est de durée très longue, la "tombée" naturelle d'un tel montant est surréaliste ou miraculeuse. Sauf si on se trompe de chiffres ou si on veut nous abuser.
Il importe que le maire et son adjoint finances donne la recette de ce tour de force ... et accessoirement nous donne les chiffres, emprunt par emprunt, qui les justifient.
Rappelons que la dette de Saint-Cyprien était selon les comptes au 31/12/2009 de
52 461 000 € pour le budget général
5 664 000 € pour le port
5 051 000 € pour les campings
le tout sauf erreur que l'adjoint finances corrigera fait 63 176 000 €
Rappelons aussi que le DOB étudié par Stratorial est resté totalement muet sur la politique de désendettement de la ville. Que l'on attend toujours la présentation au public de l'audit et donc du programme financier de la municipalité, lequel ne saurait se limiter à la vente en cachette du camping al Fourty et au menu bio des cantines.
63, 176 comparé aux 7 millions annoncés pour la vente d'Al Fourty on est loin du but du désendettement. Cela mériterait une nouvelle conférence de presse.