La mairie de Saint-Cyprien est sans doute le meilleur client du barreau du département. Et le fait d'avoir élu à sa tête un avocat ne fait que justifier ce recours à des compétences extérieures. A preuve l'incapacité de M. DEL POSO à savoir si oui ou non il se porte partie civile, au nom de la ville, contre les agents et élus mis en examen pour toutes sortes d'exactions nuisibles à notre collectivité.
Le 17 mars 2009, il avait avec Mme Pineau, désormais 1ère adjointe et M. Sirvente, désormais adjoint à la police, voté contre le rapport de M. Fontvieille qui refusait de se porter partie civile. Donc , en qualité d'opposant, il était pour que la commune saisisse la justice et défende ses intérêts. Il l'a redit, en qualité de candidat, durant la campagne.
Et il a dans Saint-Cyp info de ces dernières semaines écrit "le maire a décidé de se constituer partie civile dans les affaires de corruption de la ville". Est-ce lui le maire?
Si le maire l'a décidé, Del Poso ne l'a pas fait. La question lui a été posée par Jean JOUANDET le 28 décembre 2009 car rien à ce sujet ne figurait dans la liste du compte-rendu des décisions prises sur délégation du Conseil. La réponse était embarassée, il ne voulait même pas qu'on en parle. Réponse du type "c'est à mon avocat de faire ce qu'il doit" "c'est en cours" mais c'est clair: plainte en partie civile n'a toujours pas été portée par la ville, contrairement aux annonces réitérées.
Or simultanément Francis Montor réapparait dans l'organigramme de la mairie
et simultanément on donne une délégation plus que douteuse à la modeste et soumise directrice de l'EPIC pour signer toute transaction. On commence en grand secret avec Bertrand et on va continuer avec Bolte et Montor.
Souvenons de l'interview à la Semaine du Roussillon du 27 novembre "ces personnes sont présumées innocentes et ils (sic) pourront à cet effet contester le licenciement auprès des tribunaux. J'ai demandé une expertise à deux cabinets d'avocats et je prendrai la décision la moins pire (resic) financièrement et budgétairement pour la commune" En clair, la moins pire c'est de transiger. Aurait-il peur d'engager une procédure disciplinaire contre Montor et Bolte. Pourquoi? mais pourquoi donc? Qui peut le dire? La transaction pour lui, c'est simple: Mme la directrice de l'office du tourisme (qui par modestie sans doute m'a "mis en demeure" par LRAR d'effacer son nom qui figure cependant sur l'organigramme car son emploi est public, payé sur fonds publics et habilité à engager dres fonds publics) ne peut pas refuser de signer (elle est soumise par ailleurs au pouvoir hiérarchique du maire), personne n'y verra que du feu, car ce sera secret, pas question d'en référer aux élus. La préfecture aura-t-elle la curiosité de regarder? faudra-t-il saisir la justice? Il le faudra sans doute.
Cette mairie a vraiment besoin d'un bon avocat. A ce rythme là l'avocat-maire risque d'en avoir de plus en plus besoin.