Exemple patent de tromperie chiffrée: celle qui en page d'ouverture présente la baisse de la dette et l'affiche à - 16 millions. Cette somme résulte d'une différence entre un montant inconnu (celui de 2014 faute de compte administratif) et un montant faux (celui de 2009). Car le montant de 2009 indiqué par le maire sortant est de 54 millions 6 alors que celui, authentique puisque publié en son temps par le même maire en exercice dans le compte administratif de 2009, est de 52 millions 461 567 euros. L'écart (la tromperie délibérée du maire sortant) n'est donc pas mince : 2 millions 140 !
Autre exemple qui suit immédiatement: le montant des investissements annoncé à plus de 12 millions d'euros alors que le réel total des inscriptions budgétaires d'investissement (comptabilisés dans les documents officiels) plafonne à 9 millions 760 ! Là aussi l'écart n'est pas mince.
Le maire sortant invoque Saint-Exupéry (le petit prince impressionne toujours les enfants) : "il ne s'agit pas de prévoir l'avenir mais de le rendre possible".
Il lui sierait mieux de méditer la sagesse africaine : "lorsque tu ne sais pas où tu vas, regarde d'où tu viens" et encore "le mensonge donne des fleurs mais pas de fruits".