Jusqu'à l'été 2009 l'UCPA avait une convention avec l'office du tourisme pour l'organisation de stages de tennis à Grand Stade. Cette convention ayant expiré durant l'été sous la délégation spéciale, celle-ci n'avait pas eu la compétence pour relancer la procédure (le Préfet rendu à l'époque très attentif sur Saint-Cyprien par les procédures judiciaires en cours et donc très vigilant sur la légalité s'y était dit-on opposé ! ça a changé) ... laquelle procédure n'a pas été reprise par la municipalité élue.
Mais on a trouvé mieux en faisant appel par le biais d'une convention dite "de coopération libérale" à un professionnel du tennis déjà bien connu dans le passé à Grand Stade et encore plus apprécié du Conseil municipal car très proche d'une élue elle-même proche du maire: M. Olivier ROUVIERE.
Quand on fait le bilan financier de l'opération on s'interroge sur les mobiles de ce choix. Avec le protocole UCPA, les stages coûtaient 80 000 € à l'Epic et lui rapportaient 100 000 € de recettes soit un gain de 20 000 €. La modification du dispositif permet d'économiser les 80 0000 de dépenses mais fait perdre le gain correspondant. En contrepartie les recettes inscrites au budget modificatif pour le tennis sont désormais chiffrées à 5 000 €, ce qui pour un tarif de location de court de tennis de 7,5 € de l'heure correspondrait donc à 666 heures soit en gros 3 heures de leçon par jour ouvrable (l'heure de leçon étant elle-même directement facturée par le prof à son élève).
Conclusion: pour 15 000 € de manque à gagner par an l'office du tourisme a la délicatesse d'offrir un local technique pour un emploi (libéral) à temps partiel au compagnon d'une conseillère municipale.
Il est vrai que grâce à une gestion 2009 moins dispendieuse que de coutume (merci M. le Procureur) et malgré le haut salaire de M. BERTRAND l'excédent de fonctionnement de l'office du tourisme était de 675 862 €. Avouez que cela aurait été trop simpliste d'en faire bénéficier le budget communal soit pour alléger la pression fiscale, soit pour participer un peu au désendettement. Il vaut mieux créer des emplois familiaux et perpétuer ainsi l'esprit du village d'antan.
P.S: il faut donner malgré tout le résultat du vote.
3 voix contre, 3 abstentions (+ 1 présent qui ne participe pas au vote car indirectement concerné par la question: l'UCPA) et 5 voix pour. Donc les seuls favorables sont 5 conseillers municipaux solidaires de leur aimable collègue, ce qui fait une majorité plutôt médiocre de 5 (par sympathie) contre 6 (par principe). A vous de juger!