A suivre la séance du 13 avril de Saint-Cyprien, le compte administratif est un volume ingrat de chiffres qui fait fuir le maire, qui afflige la 1ère adjointe chargée de présider à sa place, qui pose des problèmes de lecture à l'adjoint aux finances et qui ennuie  tout le monde. La vérité oblige à reconnaître que ce n'est pas le type de roman d'amour ou d'aventure à glisser dans sa valise pour distraire un voyage en train ou rêvasser sur la plage. Entre la corvée assumée par les rapporteur et président, sans la moindre étincelle d'intérêt, sans la moindre analyse économique des chiffres, sans le moindre exposé politique sur la gestion communale, bref entre ce pensum rébarbatif et "l'apaisement" revendiqué  par le maire dans l'Indépendant de ce jour, le compte administratif 2009 ne fut qu'un prélude à la tentative d'endormissement engagée par le  DEL POSO, cru d'avril 2010. Il devait être autre chose surtout après la gestion catastrophique des années précédentes. Ce fut un rendez-vous raté.

En fait comme indiqué en réplique à cette lecture insignifiante de colonnes de chiffres, le compte administratif est un constat et un guide. Un constat de résultat de l'année N-1 (2009) et un constat de situation de la commune au début de l'année N (le 01/01/2010). Et pour des gestionnaires avisés, qui réfléchissent à l'avenir et qui, au lieu de vouloir"apaiser" c'est-à-dire anesthésier l'opinion, ont mission de préparer le lendemain, le compte résultat est une leçon du passé pour préparer le devoir du lendemain .Le 13 avril on en fut bien loin, rendez-vous raté.

Alors nous essaierons sans tomber dans un feuilleton d'Alexandre Dumas ou d'Harry Potter de reprendre successivement ces trois volets du CA 2009:

                       1: un résultat ou "la cagnotte du procureur"

                       2: un état des lieux ou "le bilan des mis en examen"

                       3: la leçon et le devoir ou "le cap du capitaine"

Les 2 premiers points n'appartiennent pas au maire, ni au passif, ni à l'actif, le 3 ème en revanche lui incombe ainsi qu'à son adjoint aux finances. Il ne relève pas de l'endormissement satisfait.