Le chef ne peut plus nous supporter, il ne veut plus nous voir et nous entendre, on dérange sa quiétude, on inquiète ses protégés ... allez OUSTE : il demande au conseil de nous virer des postes d'observation où nous dévoilons les irrégularités, les turpitudes et les incompétences de son équipe fantomatique. Incapable de rectifier sa gestion chaotique et calamiteuse, incapable de se justifier de ses fautes devant l'opinion ni devant les juges, il n'a qu'une solution, la brutalité, la censure, le baillonnage. Quand on ignore les valeurs de la démocratie, on chasse ceux qui prétendent défendre le droit, la morale, l'efficacité, l'intérêt public et qui troublent le ron-ron de la pension de famille qu'est devenu l'hôtel de ville.
Nous saisissons la justice pour mettre la ville dans les rails du droit, Del Poso fait la police ! Il veut nous mettre au placard comme n'importe quel groupe d'opposition ... sauf déclaration éventuelle d'allégeance de l'un ou l'autre.
A ce propos il avoue avoir récupéré Mazurek: ah! l'honnête homme qui envoie enfin un courrier au maire (il y a deux mois il devait l'envoyer au procureur, comme le vent change!) pour dire qu'il se désolidarise de Pugnace et rejoint la majorité : Jean-François est enfin arrivé à bon port, espérons pour lui qu'il a obtenu les assurances qui lui sont nécessaires pour sa Marine et qu'en jouant au golf ou en se rasant il reste fier de son comportement d'absent perpétuel et d'ombre honteuse du maître des pontons, des marchés et du domaine maritime. Voilà enfin quelque chose qui redore le blason moral de la majorité !
Cette fois c'est clair: l'avocat-maire de Saint-Cyprien veut régner sur un champ de ruines et de silence, silence soumis ou acheté. Pour cela il ne sait gouverner que par la revendication de son pouvoir pseudo-régalien sorti des urnes. Il a ses comparses qui ont prêté serment d'allégeance et fait voeu de silence, il lui suffit qu'ils rament sans mot dire, en levant le doigt sur ordre. Il ne tolère plus les dissonances. Incapable de débattre objectivement des finances, de l'urbanisme, du devenir de la commune, de la politique du tourisme, de la partie civile ... , il combat avec l'arme des faibles l'abus de pouvoir, l'interdiction de parole, l'exclusion.
Il n'a pas aimé que le 13 novembre le groupe PUGNACE dénonce la gestion personnalisée, l'opacité, l'arbitraire et le favoritisme qui tiennent lieu de méthode municipale. Et signale au Tribunal les anomalies répétées de l'Office. Il démontre aujourd'hui la véracité absolue de ces accusations du 13 novembre en mettant au ban ces élus qui l'ont aidé à sortir des urnes (c'est notre grande erreur), qui ont tenté d'en faire un maire convenable (l'illusion fut de courte durée) et qui pour ne pas trahir leurs engagements vis à vis des électeurs se consacrent depuis à éviter le pire (et à espérer que le bon sens l'emportera un jour).
Il faut que la population prenne conscience de la grave menace que crée ce vote qu'il propose au conseil mardi prochain. Nous ne défendons pas des places, des pouvoirs, des privilèges, cela ne nous rapporte rien, nous prend du temps, crée des soucis, durcit nos rapports et ne nous vaut d'autre gratification morale que le sentiment de faire notre devoir de citoyen. Il faut que la population sache que si nous sommes évincés de l'office du tourisme, du port, de Sud-Rousillon, tout se fera à huis clos, sans publicité, tous les coups seront permis puisqu'ils se feront en douce. On pourra recruter les copains, les filles, les beaux-frères, les cousins, les compagnons de fête ou les frères de loge, on pourra alourdir les factures, les charges de salaires sans modération, il n'y a aura plus de censeur (ne comptons pas sur le Préfet !), il n'y aura que les potes à Thierry (c'est sa fête aujourd'hui, ça tombe bien) c'est-à-dire des ombres. C'est la mort du contrôle, la mort du petit débat qui reste entrouvert, c'est l'asphyxie totale de la démocratie, c'est la perpétuation des petites manoeuvres et des grandes dettes et impositions.
Allez peut-être manifester le 2 juillet devant le RIO mais manifestez pour la liberté plus que contre le libertinage. Venez surtout manifester le 6 juillet à 19 h 30 en mairie, venez dire votre refus de ce despotisme incompétent qui s'installe et de ce mépris pour les électeurs.
Venez rappeler au sorti des urnes qu'il n'a été élu que par 31 % des inscrits dont certains ont voté pour les Pugnace, dont beaucoup d'autres l'ont déjà laché et dont il reste peu de convaincus.
Faites lui comprendre qu'outre les sanctions de la justice il y a la volonté populaire.