Le premier acte du conseil municipal du 4 avril fut l'élection de M. Roméo au poste d'adjoint "libéré" par la démission inexpliquée de M. BERLIAT. Pour illustrer la grandeur de ce moment et le courage des acteurs vedettes - à savoir les deux nouveaux comparses, les ex-recalés de l'UMP en 2009, les sieurs Del Poso et Roméo - nous vous renvoyons à l'intervention de Marie-Pierre Sadourny (voir son blog) et au silence accablant des deux sires, pire à leur sourire approbateur.
Par un sourire qui se voulait narquois, ils ont eu le courage, le seul qu'ils aient jamais manifesté depuis leur élection, d'avouer: d'avouer qu'ils étaient prêts à tout pour exister ou pour subsister. Prêts à tout, au ridicule de se faire la courte échelle après s'être fait des crocs en jambe infamants, à l'aveu d'un silence honteux et à la réprobation des électeurs qui ont voté Roméo contre Del Poso et de ceux qui ont voté Del Poso contre Roméo.
Ni M. Roméo n'a dit comment il mettrait en oeuvre son programme et ses "convictions" dans l'équipe Del Poso. Ni M. Del Poso n'a dit quel était l'enrichissement espéré de ce ralliement. Et pour cause.
Bouche close du bouche-trou.
Nous reviendrons sur la suite de ce théâtre d'ombres.