Comme annoncé le conseil municipal du 8 septembre a "débattu" et "décidé" de la protection fonctionnelle demandée par le maire pour payer les frais de la citation en justice qu'il veut déposer contre moi pour diffamation (le rapport au conseil est annexé à l'article du 5 septembre) . Il prétend que son "honneur" et la "considération" qui est due à sa personne ont été bafoués par la formule qu'il aurait entendue le 12 juin " il va sniffer, là ?". Les termes "débattu" et "décidé" sont bien sûr à interpréter au sens habituel des discussions du conseil muninicpal de Saint-Cyprien et dont la vidéo ci-dessous vous donne l'image et le son
On aura l'occsion de revenir sur le fond du sujet concernant la question "va sniffer?"
Notons simplement pour l'instant les aspects spectaculaires de la "délibération":
- le maire a refusé de s'absenter selon les règles de bienséance démocratique qui s'imposent quand un élu, a fortiori le maire-président de séance - est personnellement intéressé à la décision soumise au conseil. Il a continué à présider - avec le maximum d'autorité et d'animosité - à occulter le débat et à soumettre ses troupes à sa volonté dominatrice.
- Faux-semblant révélateur des tricheries habituelles - il fait semblant de respecter la liberté de décision du conseil qu'il a muselé - il est sorti avant la formalité du vote c'est-à-dire au moment où il ne se passe plus rien puisque on ne demande pas aux votants d'approuver la décision : seuls se prononcent ceux qui refusent.
- il a refusé de faire voter à bulletins secrets et là, contrairement aux usages locaux en matière de votation, il a demandé à ceux qui étaient "pour le vote à b ulletins secrets" de lever la main
- il a refusé de faire entendre en conseil l'enregistrement audio qui aurait témoigné de la formule "il va sniffer, là?" seul élément de preuve éventuelle qui aurait donné aux conseillers le moyen d'apprécier la réalité des faits qu'il allègue
- il a refusé de dire à quel moment a été prononcée cette fameuse formule "il va sniffer, là?"
- il répond qu'il a entendu cette fameuse formule "il va sniffer, là?" alors qu'elle aurait été prononcée à son départ.
Bref, les élus dits majoritaires (le synomyme est "soumis") ont laissé faire et par leur passivité ils ont entériné l'engagement financier de la commune pour satisfaire l'ego belliqueux de leur chef désireux de rétablir son honneur compromis par l'interrogation sur sa sortie pour aller "sniffer".
Je rappelle que la 1ère manche de cette guérilla pénale déclenchée contre moi se jouera demain 11 septembre à 14 heures au tribunal correctionnel de Perpignan pour juger si le tract qualifiant de "faussaire" le candidat Del Poso aux élections de mars était juste ou comme il le prétend "diffamatoire". J'ai du reste invité tous les élus du conseil et le public présent à venir assister à l'audience : à demain.
Jean JOUANDET