On vous avait annoncé la rentrée du maire, voici la rentrée des copains et du copain de la copine. Voyez l'article de l'Indépendant du 8 septembre et souvenez-vous du nôtre du 29 avril ("le professeur de tennis bien en cour t") ... vous les retrouverez tous 2 ci-dessous.
Eh! oui c'est le même M. Olivier ROUDIERE, celui qui exerça déjà ses talents à grand stade et dut en partir malgré le contentieux qu'il fit avec le concours (infructueux) de l'avocat DEL POSO. Ils devaient prendre leur revanche. On a commencé en douceur par une convention de coopération libérale que le comité directeur de l'EPIC a fait voter par les membres soumis de cet organisme en vue de louer à ce monsieur des courts de tennis pour y exercer à titre privé. Maintenant on lui confie la direction de l'école de tennis de Grand stade, avec "sa magnifique infrastructure" c'est à dire tous les courts et le service de l'administration de grand stade pour les réservations, la pub, l'encaissement. Le public au service du privé, ce doit être la devise locale.
Question: privatise-t-on Grand Stade ou recrute-t-on en catimini le copain Roudière? Après le copain HUMPAGE et avec son concours et celui de la présidente, de retour de croisière, et toujours prête à mettre son honnête incompétence au service béat du grand maître Thierry et des siens.
Autre question: qui a décidé, cette présidente toujours prête à mettre son honnête incompétence au service béat du grand maître Thierry, le comité directeur (allégé des Pugnace), le conseil municipal ou son ombre des 20 oui-oui, ou la conseillère municipale chère au coeur de notre prof. bien en court? De toute façon on fait son beurre en famille.
Y a-t-il encore un élu qui doit placer son concubin, sa concubine, sa maîtresse, sa fille, son cousin, son beau-frère ou sa belle-mère? Hâtons-nous. Il y a des emplois à prendre ou à créer à Saint-Cyprien, la pension de famille est accueillante, on n'a pas d'argent mais on a le coeur généreux pour les amis et les proches
Rappelons qu'entre temps on avait renoncé à renouveler la convention avec l'UCPA bien que le programme électoral de Thierry Del Poso se soit engagé à dynamiser Grand Stade sur un partenariat avec cette même UCPA. Rappelons aussi que la ville n'a pas renouvelé la convention avec le tennis club pour filer le job à Roudière et asphyxier l'association si elle ne se couche pas devant les petits chefs municipaux.
Rappelons enfin la profession de "foi" (sic) du candidat DEL POSO pour l'élection du 6 septembre 2009 ... comme les choses changent en 1 an,
"j'ai réuni une équipe de coeur qui allie l'intégrité à la compétence, la disponibilité et l'écoute. Nous avons décidé de nous retrouver pour un objectif commun: l'intérêt général dans le respect de chacun"
... vous avez lu "l'intérêt général" ... A VOUS DE JUGER comme on écrivait déjà le 29 avril
notre article du 29 avril 2010 : "un professeur bien en cour...t"
Jusqu'à l'été 2009 l'UCPA avait une convention avec l'office du tourisme pour l'organisation de stages de tennis à Grand Stade. Cette convention ayant expiré durant l'été sous la délégation spéciale, celle-ci n'avait pas eu la compétence pour relancer la procédure (le Préfet rendu à l'époque très attentif sur Saint-Cyprien par les procédures judiciaires en cours et donc très vigilant sur la légalité s'y était dit-on opposé ! ça a changé) ... laquelle procédure n'a pas été reprise par la municipalité élue.
Mais on a trouvé mieux en faisant appel par le biais d'une convention dite "de coopération libérale" à un professionnel du tennis déjà bien connu dans le passé à Grand Stade et encore plus apprécié du Conseil municipal car très proche d'une élue elle-même proche du maire: M. Olivier ROUDIERE.
Quand on fait le bilan financier de l'opération on s'interroge sur les mobiles de ce choix. Avec le protocole UCPA, les stages coûtaient 80 000 € à l'Epic et lui rapportaient 100 000 € de recettes soit un gain de 20 000 €. La modification du dispositif permet d'économiser les 80 0000 de dépenses mais fait perdre le gain correspondant. En contrepartie les recettes inscrites au budget modificatif pour le tennis sont désormais chiffrées à 5 000 €, ce qui pour un tarif de location de court de tennis de 7,5 € de l'heure correspondrait donc à 666 heures soit en gros 3 heures de leçon par jour ouvrable (l'heure de leçon étant elle-même directement facturée par le prof à son élève).
Conclusion: pour 15 000 € de manque à gagner par an l'office du tourisme a la délicatesse d'offrir un local technique pour un emploi (libéral) à temps partiel au compagnon d'une conseillère municipale.
Il est vrai que grâce à une gestion 2009 moins dispendieuse que de coutume (merci M. le Procureur) et malgré le haut salaire de M. BERTRAND l'excédent de fonctionnement de l'office du tourisme était de 675 862 €. Avouez que cela aurait été trop simpliste d'en faire bénéficier le budget communal soit pour alléger la pression fiscale, soit pour participer un peu au désendettement. Il vaut mieux créer des emplois familiaux et perpétuer ainsi l'esprit du village d'antan.
P.S: il faut donner malgré tout le résultat du vote.
3 voix contre, 3 abstentions (+ 1 présent qui ne participe pas au vote car indirectement concerné par la question: l'UCPA) et 5 voix pour. Donc les seuls favorables sont 5 conseillers municipaux solidaires de leur aimable collègue, ce qui fait une majorité plutôt médiocre de 5 (par sympathie) contre 6 (par principe). A vous de juger!