L’EPIC, c’est l’établissement public industriel et commercial qui gère l’office du tourisme.
Le procès-verbal de son comité de direction qui s’est tenu le 13 novembre à 16 heures en mairie (soit dans la foulée du Conseil Municipal) vient d’être diffusé. Il est daté du même jour le 13 ce qui témoigne ou de la célérité de son secrétariat ou de sa capacité à anticiper les décisions. Or les décisions à l’ordre du jour n’étaient pas mineures puisqu’il s’agissait de procéder à l’élection du Président et du Vice-président et bien évidemment elles n’ont posé aucun problème puisque ont été élues sans surprise Mmes Nathalie PINEAU, adjointe, et Mme Claude DUCASSY-PADROS conseillère municipale.

Election acquise à l’unanimité évidemment puisque ne figuraient dans les présents que des membres choisis　: on avait pour cela omis de convoquer 3 des élus désignés par le Conseil qui sont ainsi portés absents et qui comme par hasard sont Daniel Boyer, Jean Jouandet et Jean-François Mazurek, ces trublions maudits à l’ego surdimensionné, dont la présence aurait troublé la sérénité de cette réunion de copains et je cite "　la discussion ouverte et constructive　" qui suivit mais dont on se garde bien de faire le moindre compte-rendu.

Alors quelques questions méritent d’être posées　:

1. Comment se fait-il que les convocations prétendument adressées le 5 novembre (selon l’en-tête du procès-verbal) ne soient jamais parvenues aux 3 trublions, alors que le PV du 13 et posté le 16 ne s’est pas, lui, égaré　? La mairie use habituellement de divers moyens de convocation ou de notification　:
-  son vaguemestre, dynamique et dévoué et qui vient d’être doté d’une voiture neuve
-  la police municipale qui veille scrupuleusement quand on lui demande, à venir selon les règles, à deux, en uniforme et véhicule de service, remettre en mains propres le document officiel.
- le service postal enfin dont nous connaissons la ponctualité et apprécions l’aimable efficacité du préposé de son quartier
Il arrive même à M. Del Poso d'envoyer un huissier de justice à son adjoint aux Finances (pour lui notifier le retrait de la délégation de signature au titre de Sud-Roussillon).

Il importe que lumière soit faite sur la défaillance du service de transmission utilisé. S’il s’agit de la Poste, nul doute que MM. AUDOUARD et DAVOS MARTINEZ agents de ce service et par ailleurs membres du Comité de direction de l’EPIC, en qualité d’élus (en place pour le premier et en attente pour le second) sauront en tirer les conséquences. S’il s’agit de la police, alors l’adjoint "　compétent　" M. SIRVENTE qui a déjà dit ce qu’il en pensait (de la police municipale) prendra les mesures qui s’imposent.

Quoiqu’il en soit, nous contestons la régularité de cette réunion dont nous avons été écartés … alors qu’étant sur place, il nous était facile (et intéressant) d’y participer si nous y avions été conviés.

2. Le vote a-t-il eu lieu à bulletins secrets ou y a-t-il eu décision unanime pour ne pas procéder ainsi qu’il est prévu pour toute élection de ce type　?

3. Qui présidait la réunion à l’ouverture　? (La question est à jumeler avec la précédente) Le directeur, que la rumeur annonce partant　? ou déjà Mme PINEAU　? Le maire apparemment n’avait pas été non plus convoqué pour procéder à cette installation ou il ne s’y intéresse pas.

4. La présence des "　directeurs　" est-elle rassurante sur la continuité municipale ou inquiétante sur la détermination du maire. Il importe de savoir si les directeurs du TOURISME et des COLLECTIONS vont, oui ou non, être licenciés parce que, dit-il, ils sont surpayés (et ajoute-t-il ne font rien) et à quel prix le maire compte se débarrasser d’eux, et qui va les remplacer et à quel prix.

5. l'une des fonctionnaires présentes a fait l’objet d’observations de la préfecture car elle cumulait deux fonctions et donc deux rémunérations, comme bien d’autres, dans cette maison (mais étrangement on oublie volontiers le cas des plus hauts gradés pour ne taper que sur les plus modestes). Son cas est-il tranché　? Et n’y en a-t-il pas d’autres ?

Nous allons demander au maire de réparer son "erreur" et sinon nous saisirons le Préfet.