Le rapport n°2 au conseil du 29 janvier 2013 est un spécimen extraordinaire de gestion à la mode delposique: l'assemblée est conviée (ce qui veut dire ici "sommée") à approuver en même temps les budgets de l'office du tourisme (et des campings) de 2013 et ceux de 2010. C'est un exploit dont peu de communes en France peuvent d'enorgueillir.
Pourquoi? tout simplement parce qu'ici on n'est pas capable de gérer correctement les procédures et les délais.
On approuve en janvier le budget 2013 de l'office du tourisme qui a été voté par son comité le 7 janvier alors que selon le code du tourisme il aurait du être voté par le comité de direction de l'EPIC avant le 15 novembre 2012 puis par le conseil municipal dans les 30 jours, c'est-à-dire avant le 15 décembre 2012. Tout cela parce que MM Humpage et Del Poso voulaient passer outre aux décisions du TA : ils ont monté encore une fois une mauvaise procédure et ils ont été désavoués de nouveau par le TA (Cf. article du 17 janvier 2013) et ils ont du tout reprendre mais maintenant ils sont hors délai ! l'EPIC, c'est une dynamique infernale
Et on vote en janvier 2013 les budgets 2010 et les comptes 2009 parce que, s'obstinant il y a 3 ans dans l'illégalité, le maire a refusé de les soumettre à temps au conseil municipal et que par conséquent le TA les a annulés (Cf. article du 28 octobre 2012) : il fallait bien régulariser. C'est ainsi qu'à Saint-Cyprien on valide avec 3 ans de retard les comptes et budgets "de fait", décidés et exécutés par " des fonctionnaires de fait".
La gestion de la commune de Saint-Cyprien va devenir un cas passionnant pour les doctorants en droit et les magistrats.