L'assemblée générale de l'association CAPESPOIR DEMOCRATIE était convoquée en salle PONS hier soir vendredi 28 novembre pour installer le nouveau bureau et rencontrer ses adhérents et sympathisants mais ceux-ci ont découvert, à leur arrivée, placardé sur la porte de la salle et à l'entrée du parking un arrêté municipal d’interdiction d’accès à la salle motivé par des raisons de sécurité tenant aux prévisions météorologiques.
Comme noté dans le communiqué ci-dessous du président de l'association Pierre Rossignol cet arrêté semble quelque peu intempestif au regard des informations rassurantes fournies par la Préfecture (consultée téléphoniquement et qui n'avait pas pris d'arrêté préfectoral, ne prévoyant aucun risque majeur sur la zone pour la soirée). L'agitation de la mer n'avait aucun caractère exceptionnel. Le vent n'était pas d'une force inhabituelle. La pluie avait cessé depuis plusieurs heures. Les habitants du secteur circulaient sans affolement ou dinaient sans crainte même en rez de jardin, face à la plage. La salle était parfaitement sèche, contrairement à ce qui nous avait été annoncé. Plusieurs pratiquants venaient dans la salle arrière contiguë à la salle Pons pour leur séance de danse (ou de gym). Aucune autre affiche ne signalait le risque tout au long du baladoir, toujours sec et praticable, où quelques "audacieux" promenaient leurs chiens. Bref il semblait que la mesure de "précaution" ne visait que ce seul emplacement et cette seule salle.
Une telle sollicitude réservée à Capespoir Démocratie traduisait-elle l'inquiétude du maire à notre égard et son désarroi face à la crainte (fut-elle minime) de voir cruellement endeuillée son opposition pugnace par un tsunami providentiel ? On serait sensible à cette attention délicate car on imagine sa tristesse à demander une minute de silence à sa majorité en mémoire de Hélène Alonso, Claudette Guiraud, Jean-Claude Montès et Jean Jouandet, enlevés par les flots dans une salle municipale où ils venaient débattre des affaires municipales. Mais vu l'identité du signataire de l'arrêté, l'adjoint à la sécurité, dont nous connaissons la sensibilité et notamment l'affection qu'il nous porte, nous pensons que cette mesure de police ne saurait traduire de sentiment particulier à notre égard.
Faut-il alors penser que la mairie redoutait d'être éventuellement accusée d'avoir mis en danger les sympathisants de l'association, suspectés d'avoir fait en mars dernier un mauvais choix électoral et de vouloir persévérer dans leurs errements, voire même de faire boule de neige ? Compte tenu des opportunités multiples de procédure judiciaire contre les actes de la commune et les pratiques de ses responsables, on peut penser que ce risque de judiciarisation n'est pas de nature à inspirer les décisions de Maître Del Poso. D'ailleurs on a vu combien il est apte à menacer les gêneurs de citations pénales multiples, avec la protection fonctionnelle de la commune, et ... aussi habile à échouer. Non , la mairie n'a pas peur de la Justice.
On sait aussi que le maire ne craint pas lui-même les intempéries puisqu'il soutient avoir tenu en mars 2010 une réunion de la commission des finances malgré la tempête (bien réelle celle-là) de neige qui avait bloqué la commune.
Alors de quoi avait donc peur le maire en interdisant de fait notre réunion ? Avait-il peur que les échanges prévus ne propagent des informations déplaisantes, non conformes à sa communication officielle ou révélatrices de faits cachés? Avait-il peur que cette association citoyenne sape l'enthousiasme populaire qu'exige son investiture pour la prochaine compétition électorale?
Finalement le maire a-t-il eu peur du peuple? ou restons modestes, a-t-il peur de ces citoyens curieux et avisés qui n'aiment pas se faire duper par celui qui a promis un lycée, un gymnase, une clinique haute performance et qui aujourd'hui arrache les pins parasols des Capellans après avoir saccagé les Mûriers ?
Voir ci-dessous l'interview et le communiqué du président de l'association
« Une assemblée générale qui tombe à l’eau ! »
Un arrêté d’interdiction d’accès à la salle Pons a privé de réunion les adhérents et sympathisants de l’association qui s’étaient déplacés, très nombreux, pour être au rendez-vous d’une assemblée générale à l’ordre du jour… prometteur. Trop prometteur et dérangeant sans doute
En tout cas, un arrêté pour le moins intempestif en ce vendredi 28 novembre, lorsqu’on considère les informations rassurantes fournies par la Préfecture, la colère très contenue de la mer et l’affichage solitaire de cet arrêté d’interdiction d’accès, visant apparemment ce seul emplacement et cette seule salle !
Inconscients du danger, circulaient en effet, rentrant chez eux sans autre défense que leur parapluie, les habitants de la résidence gravement menacée (!). Quant à la concierge, la position de son logement, contigu à la salle, ne perturbait en rien les préparatifs de son dîner… Finalement, la salle Pons, elle, est restée au sec mais vide d’occupants.
En tant que (nouveau) Président de Cap Espoir Démocratie, il m’appartient donc de présenter toutes nos excuses aux personnes et amis qui, très nombreux je le répète, se sont déplacés, répondant favorablement à notre invitation.
Des excuses mais aussi une promesse : celle d’avancer dès lundi auprès de la mairie une nouvelle demande de salle, « non inondable », pour tenir la réunion promise. Avec bien entendu le même ordre du jour:
1/ présentation de la nouvelle équipe en charge de Cap Espoir Démocratie.
2/bilan des 6 derniers mois de gestion municipale. (aïe.. !)
3/ objectifs et actions à mener.
La parole sera donnée à la salle : toutes les questions pourront être posées et toutes les réactions seront encouragées…avant le verre de l’amitié qui clôturera la soirée.
Alors, à très bientôt !
(A moins que la neige ne soit au rendez-vous.).
Pierre Rossignol Président de Cap Espoir Démocratie.