Nous avons demandé, comme la loi le permet, à avoir connaissance des marchés lancés par l'EPIC en 2012 et en 2013 sur la gestion et l'animation des musées. C'est le dossier Artothèque que M. Humpage a attribué en 2010 à son ancienne société la SARL "guides sans frontières" et plus personnellement à Mme Misme son ex associée. Il s'agissait dans ces deux marchés de proroger le mandat donné à celle-ci : un marché a été conclu en 2012 (mais nous demandons à savoir comment), un autre devait l'être pour 2013 (et nous demandons à savoir où on en est).
Rappelons que sur le 1er contrat il avait fallu 21 mois - après avis CADA, décision du TA, puis injonction d'exécuter du président du TA, - pour apprendre en bout de course, qu'il n'y a avait pas eu de contrat signé parce que Mme Misme était la seule en piste ! On croit savoir qu'aujourd'hui, elle n'est plus en piste mais il est bon de savoir ce qui se passe et comment ça se passe. D'où cette demande présentée depuis plusieurs mois et soumise à la CADA.
Demande qui n'a pas reçu de réponse ce qui laisse augurer un refus. Refus dont nul ne peut s'accommoder eu égard au relationnel peu clair qui mêle dans les affaires du musée les trois protagonistes connus, MM del Poso, Humpage et Mme Misme, relationnel peu clair dont nous avons saisi la Justice.
Les citoyens ont le droit de prendre connaissance de ces marchés publics. Il serait regrettable pour la transparence à laquelle est tenu tout maire en fonctions, a fortiori tout candidat au renouvellement de son mandat, qu'il faille encore une fois activer les procédures de contrainte judiciaire mais si nécessaire on le fera. On le fera chaque fois que ce sera utile pour la bonne information des citoyens donc le bon fonctionnement de la démocratie.