1. le 13 novembre le comité de direction s'installe et élit sa présidente (Mme Pineau) et sa vice-présidente (Mme Ducassy-Padros) à l'unanimité ... des présents
              .... on a simplement "oublié" d'inviter à siéger 4 membres sur 13 ... bizarre
bizarre et pas légal du tout ... le préfet réfléchit ... depuis 2 mois ... bizarre, bizarre 

2. le 1er décembre, le comité, sous sa présidence mal élue et contre notre avis, renouvelle le contrat de la directrice ... auquel le préfet (l'ancien) avait en juin 2009 demandé de mettre fin car il est illégal
       ... et pour corser le tout la dite directrice a participé à la séance ... ce qui est illégal
... le préfet (le nouveau) réfléchit encore sur les réflexions de son prédécesseur

3. à deux reprises, en décembre, la dite directrice, mal nommée, a signé et envoyé au comptable pour paiement la transaction Bertrand ... ce que le comptable a rejeté faute de justification 

4. le 21 décembre, le comité a voté, sous la présidence mal élue et contre notre avis, une procuration générale à la dite directrice mal nommée pour "transiger" ... sur Bertrand et les autres .... ce que le comptable et le préfet (qui là a vite réfléchi car il y a des euros en jeu et pas seulement des principes) ont considéré comme non valable et demandé une décision du comité

5. le 13 janvier, le comité de direction, sous la présidence mal élue et conformément à notre avis et à celui de tous les professionnels présents, a rejeté la transaction BERTRAND jugeant le dossier mal traité et les indemnités excessives
... décision pour une fois convenable (malgré le vice de la présidence mal élue et de la directrice mal nommée)
... décision convenable mais qui ne convient pas au maire, qui veille à tout, et à la présidente mal élue (et sans doute grondée).

6. le maire convoque donc et réprimande (menace ou promesse) les professionnels rebelles à son pouvoir

7. la présidente reconvoque donc le comité directeur pour le 4 février en pariant que les rebelles du 13 janvier ont compris la leçon, la menace ou la promesse, et auront la prudence de changer d'avis pour faire plaisir au maire (et à M. BERTRAND).

Ou qu'ils auront l'habileté (c'est le courage des chefs d'entreprise locaux dépendants du bon vouloir de S.M. le maire) d'être ailleurs ce jour là et de céder la place à d'autres votants mieux disposés.

8. les paris sont ouverts pour le 4 février.
    Jouons gagnants :
         2 voix pour le protocole: les présidente et vice-présidente mal élues
         2 voix contre le cadeau à Bertrand: les pugnace

le reste témoignera de la conscience morale, du courage, de l'indépendance des présents ... élus ou choisis 

... à Saint-Cyprien on joue souvent perdant quand on mise sur ces valeurs défraichies de conscience, de morale, d'indépendance et de courage   

Résumé (car on nous reproche d'être trop compliqué, trop pointilleux):
                   * une présidente et une vice-présidente mal élues
                   * une directrice mal nommée
                   * des procédures mal ficelées
                   * des professionnels rappelés à l'ordre
                   * mais un directeur, qui pendant des années fut bien payé ("à ne rien faire" disent les méchants)  enfin licencié et bien traité

attention c'est secret, ça peut déranger le contribuable ...