c'est la question posée hier:
Au regard des chiffres très éloquents que montre ce simple tableau, le surendettement de la Commune apparaît clairement,et montre la difficulté extrême qui sera la sienne pour assurer le fonctionnement normal de ses services,sans parler d 'investissements, d 'autant que ce sont les excédents de fonctionnement qui alimentent la section d 'investissement...
Le reprofilage,(ou redéploiement) de la dette parait inévitable afin de permettre le retour à une capacité normale d 'autofinancement,mais il va se traduire par un accroissement des frais financiers (intérets),et une durée de remboursement du capital réemprunté très longue...en espérant que le piège des emprunts "toxiques",ie à taux variable sera évité.
Cependant,compte tenu des sous traitances qui émaillent déjà le début du mandat pour des actes aussi simples que le débat d 'orientation budgétaire,le pire est à craindre...
Nous avons répondu rapidement
Le reprofilage de la dette sera très problématique pour ne pas dire impossible (car à ce jour les taux sont faibles) ou très nocif (car la dette est récente donc de longue durée)
La renégociation risque d'avoir un effet cosmétique, en cachant le mal hérité des exercices 2006-2008, sans le traiter au fond.
essayons de préciser un peu :
Notre correspondant avait bien raison. Les risques de cette éventuelle renégociation sont bien là: l'accroissement des frais financiers car la dette a été renégociée récemment pour 64 % et l'allongement de la durée de remboursement
Il suffit de voir quelle est aujourd'hui la longévité de la dette souscrite pour redouter tout nouveau "reprofilage" qui l'alourdirait encore plus aux dépens de nos descendants. Le tableau ci-dessous est éloquent: 67 % de la dette est à plus de 20 ans (dont plus de 24 millions € à plus de 25 ans; près de la moitié !) et 78 % est à plus de 15 ans.
NB: les annuités portées dans le tableau sont incomplètes, pour certains emprunts un ? signifie que les montants correspondants ne sont pas renseignées dans les documents budgétaires car les emprunts ont fiat l'objet d'une rénégociation dont l'impact est reporté à l'exercice suivant, donc les montants sont inférieurs à la réalité à venir.
en 2007 et 2008 on a renégocié près de 38 millions de dettes, on ne peut pas renégocier tous les ans et reporter sans cesse les échéances