Reprenant sa ritournelle bien connue, l'actuel maire a déclaré il y a quelques jours au journaliste de radio qui l'interrogeait sur ses opposants qu'il y avait les opposants sympa et cohabitables comme Marie-Pierre Sadourny-Gomez (elle a du apprécier cette tentative de séduction !) et l'autre (non cité pour ne pas lui donner de crédit) qui ne rêve que d'être maire à la place du maire (il a tu les autres ce qui illustre la considération qu'il leur porte). Propos usé qui n'appelle pas de commentaire sauf la suite aussi rituelle qui consiste à réaffirmer "mais il n'y a qu'un maire ... et c'est moi".
En commentant entre amis ces propos robotiques, je rappelais avec la pédanterie de l'ego surdimensionné qui est le mien que le maire n'est selon la tradition et la loi que le "primus inter pares". Alors, pour nuancer la version de l'un d'entre eux qui, en observateur averti de la politique locale, traduisait méchamment "minus entre ses pairs", un autre, latiniste averti celui-là corrigeait plus sereinement "le premier parmi les égaux". Un homme averti en vaut deux, mais averti de quoi?