Trop long et trop bon ce message de notre fidèle BONSENS, reçu après notre communiqué d'hier. Trop long pour un simple commentaire et trop bon pour ne pas être repris ici, et approuvé dans son intégralité ... voilà un Pugnace tout désigné pour remplacer avantageusement J-F Mazurek qui, lui, a écrit au maire pour faire soumission.
"A défaut de savoir gérer les hommes, le patrimoine et finances communales, le maire gagne sa sérénité par le déploiement d'une véritable stratégie de manipulation. La politique du maire mêle dissimulations et coups d'intox. Ceci nous explique sa priorité donnée en début de mandat au recrutement d'un directeur de la communication, alors que d'évidence il était urgent de recruter un secrétaire général des services aux fins de restructurer l'appareil administratif communal.
Les réunions du conseil municipal s'articulent toujours autour d'un même scénario : une écoute affectée, des questions évincées et la répétition d'affirmations non argumentées, voire mensongères. Le maire filtre l'info à la source et bride le débat public, tout en maintenant l'illusion qu'il a eu lieu. Aux CM, les questions posées à une majorité soudée mais surtout fantoche, aveugle et silencieuse, soumise au Maître de séance, les questions restent sans réponse. Après le faux semblant d'écoute (c'est là tout le "débat"), le Maire orchestre la levée de bras par le passage au vote. Mimétisme ou résignation vis à vis d'une opinion présentée comme majoritaire, les élus du maire semblent hermétiques à toute ébauche de réflexion et de discussion.Ils nous apparaissent comme des hommes et des femmes totalement déresponsabilisés, instrumentalisés et captifs de leur maire. Adeptes de leur gourou, plus que disciples.
Pourtant, les contradictions, les incohérences, du maire sont nombreuses. En voici quelques exemples, parmi les principaux, relevés dans divers domaines :
- En 2009, le conseiller municipal Del Poso votait pour que la commune se constitue partie civile dans "l'affaire Bouille". En 2010, le maire Del Poso esquive la question, louvoie durant plusieurs mois, et enfin affirme l'avoir fait mais sans pour autant présenter de récépissé officiel du Tribunal qui acte sa constitution de partie civile et lève tout doute. C'est simple. Alors, pourquoi ce mauvais feuilleton qui alimente toutes les hypothèses, de la crispation d'un maire imbu de son pouvoir à une volonté de protéger certains mis en examen ? Quelle qu'en soit la raison, cette partie de cache cache sur un sujet aussi grave est un manquement inadmissible à son devoir de maire.
- T. Del Poso, pourfendeur de J. Bouille, puis Del Poso candidat, n'a eu de cesse de dénoncer les pratiques de clientélisme. Passons sur les pratiques d'attribution d'avantages (véhicules, logements ) Del Poso maire assure le recrutement des amis et "amis des amis" au mépris des règles élémentaires de recrutement (pas ou peu d'appels à candidature / non publication des organigrammes des services). Pour assurer le recrutement d'un de ses proches amis, il prend le prétexte de lutter contre les gros salaires et précipite le départ du Directeur du tourisme (alors à 5 ans de la retraite) avec un licenciement négocié à 356 000 euros. Coût pour la commune : 356 000 + les charges sociales sur certains éléments de cette indemnité. Je ne saurai les calculer mais nous ne sommes plus à quelques milliers d'euros près. La "chasse" aux gros salaires se limitera à ce cas...on a oublié le directeur du port.
- Le candidat T. Del Poso a fait du désendettement le thème central de sa campagne. Le Maire l'a mis aux oubliettes mais sans doute "sa trésorerie" lui permettra de masquer - un temps - l'état de nos finances. Gageons qu'il trouvera pour l'avenir d'autres subterfuges, quitte à nous mettre plus encore sur la paille.
- Pour assurer les dépenses inconsidérées d'ores et déjà engagées - on peut craindre que certains mis en examen contre lesquels le maire s'est refusé à engager une procédure disciplinaire de révocation ne bénéficient également des "largesses" financières de la commune - pour assurer donc ces financements le maire n'hésite pas à brader le patrimoine immobilier communal décrété "non rentable". Sans autre analyse ni étude de marché... mais le maire n'hésite pas à déclarer " se faire de la trésorerie". Cette affirmation vaut justification !
Maître absolu des lieux, T. Del Poso instaure un système de "récompenses" et "punitions"dont il est l'arbitre suprême, à l'exemple du vote du régime d'indemnités pour le personnel communal ou encore de l'attribution des subventions aux associations, des attributions de logements aux cyprianais etc... Ses manoeuvres trompeuses - le programme du candidat Del Poso est une compilation de fausses promesses et mensonges - sont rendues possibles par l'allégeance des élus de sa majorité. Mais la majorité de cette majorité n'est-elle pas la première cible de la stratégie manipulatrice du maire ? Sa méthode COUE assénée dans l'affirmation "je suis serein", comprenez tout va bien / l'appel à l'émotionnel par la défense affichée de ses élus les plus vulnérables auxquels le maire ou son fidèle directeur de cabinet (et conseiller de campagne) ont rapporté des propos vexatoires, méprisants, tenus selon eux par les "intellectuels et nantis de Pugnace" / le recours aux experts, ces nombreux avocats et consultants présentés comme indépendants qui permettent au maire de rassurer ceux de sa majorité susceptibles de douter et au final de verrouiller le débat. Une intox récurrente, portée hors des murs de la mairie, et assortie d'une diversion de l'opinion( c'est le rôle clef du directeur de la Com.) par l'étalage de distractions et d'informations insignifiantes sur le journal local, le BM... le tout sur fond d'images colorées.
Le Maire sorti des urnes joue des simplifications rhétoriques, des fausses informations et de l'opacité.
Point d'orgue de cette tactique bien rodée, l'élimination des élus de Pugnace, virés pour avoir informé les Cyprianais, virés pour avoir signalé les illégalités au Tribunal, virés pour avoir dénoncé les arrangements entre amis, virés pour avoir interrogé le maire et sa majorité sur les choix d'avenir de la ville, virés pour avoir réclamé bilans et projets.
Le maire Del Poso est bien éloigné du candidat Del Poso, sauf sur un aspect majeur : son réel talent de manipulateur. Son action toute entière se fond dans l'artifice. Le risque était que cela n'implose... Alors oui, il lui fallait virer au plus tôt les élus de Pugnace.
Il est commun de dire que plus le mensonge est gros, mieux il passe. M. le Maire, la ficelle est grosse. Attention qu'elle ne devienne la mèche qui mettra le feu aux poudres."