Le "travail" de l'équipe de T. Del Poso consiste essentiellement dans la mise en place de méthodes clientélistes dont les conséquences pour la collectivité publique sont graves.

Le maire a récemment qualifié (à la radio) de "grands thèmes", de "grands mots" (nous devons comprendre creux) la dénonciation de ces méthodes faite par les élus de Pugnace et de l'Opposition. Que recouvent donc ces grands mots ? Entre autres, ils dénoncent les atteintes à la morale publique constituées par l'exploitation à son maximum des droits des élus  : le maximun atteint du nombre d'adjoints (9), le maximum atteint du montant de l'indemnité (40%), le maximum atteint du nombre de vice-présidents rémunérés à la communauté de communes de Sud Roussillon (12 pour 15 000 habitants). Ils dénoncent les atteintes à la morale publique constituées par l'opacité et l'ambiguïté des procédures liant le traitement du cas des fonctionnaires, Montor et Bolte, mis en examen dans "l'affaire Bouille", comme ils protestent contre les conditions de licenciement Bertrand et de recrutement Humpage (Cf.article 1/2) et le non respect d'un certain nombres de procédures qui ordonnent la démocratie. Ils dénoncent les atteintes à la Démocratie, constituées par l'inexistence du débat public - le maire prête un faux semblant d'écoute, méprise toute suggestion et proposition des opposants, et avec la complice passivité de ses élus de la majorité, procède au vote quasi mécanique par son signal du lever de bras. Le fonctionnement démocratique est vicié: les réunions des commissions municipales sont inexistantes, organisées à la sauvette dans les derniers jours précédant les conseils, en nombre réduit, 2 pour les finances en un an alors qu'il s'agit d'un enjeu majeur pour la ville. Des commissions d'élus où l'opposition est sous représentée. Quant à l'élargissement de ces commissions à la société civile (annoncé pendant la campagne), cela est resté sans suite, tout comme la plupart de ses engagements, à l'exemple encore de la création de représentants des quartiers. Que penser aussi de ces médiocres artifices : des conseils municipaux à l'ordre du jour surchargé qui durent nuitemment et dont les points essentiels sont les derniers (à aborder à 2 heures du matin quand le public est parti et que les siégeants sont eux mêmes fatigués); les micros coupés en séance pour clôre le bec d'un opposant. Que penser de ce déni démocratique qu'a été l'éviction des élus de Pugnace des postes d'observation votée à la sauvette, à la manière des mauvais coups ? Que penser de ces volte-face du maire qui, solennellement en séance de conseil municipal (9/03), engage avec insistance sa parole à ne prendre aucune décision de vente du camping Al Fourty et qui 6 mois plus tard nous apprend par voie de presse que ce camping est à la vente... sans respect des étapes de procédure, le futur propriétaire a déjà les clefs de ce domaine public et les Restos du coeur ont déjà été invités à aller servir leur soupe aux nécessiteux ... ailleurs. Déclarations contradictoires, contre vérités et désinformation démagogique sans peur de l'énormité, comme prétendre que les recours en justice faits par les opposants reviennent cher à la commune, alors que ce sont les inconséquences, illégalités et irrégularités du maire qui induisent ces frais de justice. Mauvais perdant, il joue des deniers publics quant il consulte une pléthore d'avocats ou de cabinets d'experts pour cautionner ses incompétences. Sa mauvaise foi va jusqu'à la consultation d'un avocat au Conseil d'Etat pour faire appel d'une décision du TA aussi évidente que celle du conseil municipal extraordinaire, pour finir par se soumettre à la sentence Républicaine : ce coût supplémentaire est pour la commune du fait du maire.

OUI, ces "grands mots" qu'il veut ignorer sont de "grands maux" pour notre ville. Bien au-delà des principes, ce sont de véritables entraves à notre avenir collectif. Le maire ne veut rien entendre, rien comprendre. Il prétend d'abord que ses opposants cherchent querelle sur de simples questions de forme mais renvoie les "grands thèmes" (de fond) au vide des mots creux. Tout cela a un coût, financier mais aussi humain quant les "non pactisés" font l'objet d'une chasse aux sorcières et que les têtes tombent avec des licenciements abusifs ou le non renouvellement d'emploi saisonnier. Les individus "isolés" sont les premières victimes d'un système qui paralysera à terme l'essor de Saint-Cyprien.

                                                                                                                                                                             à suivre