Hier je disais "manipulation et mensonge". Il faut ajouter, on le sait depuis longtemps, "secret". En voici un nouvel exemple anecdotique mais d'autant plus révélateur qu'il est enfantin, inutile, simplement vexatoire. C'est le caprice du chef.
Cela porte sur la date du prochain Conseil Municipal. La date n'est qu'un secret de Polichinelle. Mais quand on en demande la confirmation soit en commission d'urbanisme (son président prend un air important, c'est-à-dire emprunté) soit au secrétariat général (le fonctionnaire sourit mieux mais n'en dit pas plus) on ne peut pas savoir. C'est le secret du maire, le caprice du chef.
Cela serait trop gentil pour les conseillers qui ne sont pas de la couvée que d'être clair, fair-play, et de leur permettre le plus tôt possible d'organiser leurs rendez-vous pour être présents ou avoir une bonne excuse d'absence.
Le minimum c'est bien suffisant pour eux. Puisque la règle impose de réunir le Conseil, on applique la règle et c'est tout. La règle dit 5 jours, pourquoi ferait-on une petite faveur à ces trublions? Le maire-avocat de lui-même s'enferme dans la règle quand elle lui est favorable, ce qui lui permet en contre-partie de l'ignorer quand elle le gène. C'est ça la démocratie cyprianaise.