Ce n'est encore qu'une rumeur mais répétons-le la rumeur fait l'opinion et l'opinion ne cherche qu'à être mieux informée. Donc on dit deux choses qui seraient inquiétantes pour le tourisme local si elles étaient vraies : que Mme PINEAU présidente de l'office du tourisme et M. HUMPAGE directeur seraient tous deux partis en vacances en pleine saison. Sur ce deuxième point on peut vous rassurer, M. HUMPAGE est bien là. Il a même innové en notifiant à l'UCPA une décision importante : Grand Stade vient de rompre avec une vieille pratique qui sans doute semblait antisociale à nos décideurs au grand coeur et à l'esprit large, on vient d'interdire aux jeunes stagiaires de l'U.C.P.A. l'accès (gratuit) à la piscine de Grand Stade. En pleine canicule, les jeunes ne pourront plus, sauf paiement supplémentaire, aller se rafraîchir après leurs activités sportives. Est-ce un progrès social pour les clients préservés et payants? Une vexation ou une revanche mesquine, est-ce un nouvel épisode de la gué-guerre ouverte contre l'UCPA, ou son directeur? l'inspirateur au grand coeur et à l'esprit large en est-il M. Roudière le revenant, M. Humpage l'arrivant ou Mme Pineau la partie en croisière? ou simplement le maire qui a enfin trouvé une idée pour affirmer son autorité et sa sympathie active pour la jeunesse?
Le conseil municipal des jeunes en a-t-il délibéré?
Rassurez vous un peu; pour se faire pardonner, la ville déclenche désormais à l'improviste l'arrosage automatique dans le domaine de l'UCPA ce qui permet à ces jeunes (et à leurs vêtements) d'être douchés gratis.
Car on est organisé à l'Office. L'office tourne rond malgré l'absence de sa présidente. Elle a su prévoir, pour remplacer le petit train défunt, une calèche digne des pays en voie de sous-développement touristique. Cet attelage, qui pourrait donc faire référence à l'expo "levée de voiles" sur l'art africain, permet pour le prix non négligeable de 5 euros de lanterner au soleil dans notre belle cité et d'y provoquer de charmants ralentissements qui incitent les automobilistes à profiter du paysage et leur évitent les verbalisations pour excès de vitesse. Le retour annoncé par le maire aux traditions du village d'il y a 30 ans est amorcé avec le fret de ce véhicule folklorique et écologique.
Il y a encore une innovation dont la qualité esthétique et ludique viennent animer et embellir ce bout du port, entre la capitainerie et le casino, où les commerçants se plaignaient en 2009 de l'absence d'attractivité. On a trouvé la solution: la patinoire. Parquée sur le parking dans un décor d'une tristesse de kermesse de village fatiguée, cet espace artificiel à tous points de vue, sans aucune cohérence dans notre station portuaire et balnéaire, n'a pour seul impact que de réduire le stationnement dans ce secteur. D'autant que, olive sur la pizza, on réserve pour la pizzeria ambulante (et, dit encore la méchante rumeur, très copine avec l'adjoint au port) quelques autres places de parking sans qu'on comprenne quel est l'intérêt général de cette implantation commerciale sauvage, quelle en est l'utilité (par rapport aux commerces installés et payant des droits de terrasse à la ville), quel en est le charme nouveau.
Rappelons-nous que le candidat DEL POSO avait promis de promouvoir l'embellissement et la rénovation des commerces en bordure du port. La floraison hétéroclite des aménagements de terrasse, enseignes et autres "décorations" ne s'est pas engagée dans cette voie et on ne voit pas en quoi cette pizzeria protégée contribue à la qualité de la zone. Ne suffirait-il pas d'aller jusqu'au bout de la logique locale et d'autoriser le BILBO à aller encore plus loin dans son appropriation du domaine public et lui confier la totalité de l'espace à boire et à manger autour des quais? L'adjoint au port a peut-être sa propre vision du développement harmonieux, peut-être parviendra-t-il à l'exposer un jour.