Rappelons que le DOB présenté dans la neige (ça fait penser à la dernière image du film "des Dieux et des hommes" où l'on voit les malheureux moines fondre peu à peu dans les brumes neigeuses et le néant) par Stratorial et aux frais de la commune ne prévoit rien pour désendetter la commune. Il s'en remet au temps qui va peu à peu grignoter la charge annuelle de la dette. Il laisse au maire le soin de négocier en catimini des ventes d'opportunité (appartements, terrains, camping ?) pour se procurer quelques ressources de dépannage.
De plan aucune esquisse. D'étude chiffrée sur les marges de maneouvre de la ville, point du tout. D'analyse prospective permettant d'apprécier les capacités d'investissement de la commune dans les 4 ans, n'en parlons pas, on ne sait pas de quoi il s'agit. A quoi bon s'embarasser de ces études, vivons au jour le jour, demain est un autre jour, les futurs adjoints aux finances se débrouilleront. Le contribuable paiera ou alors on ira demander aide à la communauté d'agglo de Perpignan
Nous rappelons ci-dessous avec le tableau de la dette au 31/12/2008 ce que nous avions écrit il y a quelques mois en page "INFO SPECIALES" et qui faute d'autre document fourni par les services demeure hélas! d'actualité.
Les risques, donc les limites, d'une éventuelle renégociation sont doubles: accroissement des frais financiers (car les taux acteuel sont relativement faibles car la dette a été renégociée récemment) et l'allongement de la durée de remboursement. Il suffit de voir quelle est aujourd'hui la longévité de la dette souscrite pour redouter tout nouveau "reprofilage" qui l'alourdirait encore plus aux dépens de nos descendants. Le tableau ci-dessous est éloquent: 67 % de la dette est à plus de 20 ans (dont plus de 24 millions € à plus de 25 ans; près de la moitié !) et 78 % est à plus de 15 ans.
NB: les annuités portées dans le tableau sont incomplètes, pour certains emprunts un ? signifie que les montants correspondants ne sont pas renseignées dans les documents budgétaires car les emprunts ont fiat l'objet d'une rénégociation dont l'impact est reporté à l'exercice suivant, donc les montants sont inférieurs à la réalité à venir.
en 2007 et 2008 on a renégocié près de 38 millions de dettes, on ne peut pas renégocier tous les ans et reporter sans cesse les échéances