Bien sûr, le regroupement de 12 conseillers municipaux dont 4 venant de la droite, 4 de la gauche et 4 de sa majorité est "contre nature" ... si l'on pose en principe que la nature c'est Del POSO. Ce qui disons-le tout net reste à démontrer: la nature est-ce DEL POSO, sa troupe, sa politique, son absence de politique?
Sauf à admettre que la nature locale est irrémédiablement polluée.
Que des hommes et des femmes qui n'ont pas la même origine, qui n'ont pas la même histoire politique, voire qui ont démocratiquement rivalisé aux dernières élections municipales, que ces 12 élus posent en conscience et de façon motivée des questions techniques et financières relevant de leurs responsabilités d'élus, qu'ils s'accordent sur la base de principes moraux et légaux pour dire que la démocratie locale est bafouée, pour demander au maire des comptes, pour convoquer selon la loi une réunion du conseil municipal extraordinaire, est-ce contre nature, est-ce contre la loi, est-ce contre le bon sens?
Oui, c'est contre l'arbitraire, la dissimulation, le copinage, le favoritisme, les pressions malsaines et les avantages qui faussent le jeu démocratique, c'est contre l'incompétence financière et gestionnaire, c'est contre les irrégularités de gestion, oui c'est contre la "nature" de cette gestion sans valeurs et sans ambition.
OUI, c'est désormais clairement contre un homme, élu maire mais inapte à en exercer les compétences, et qui pour échapper aux débats de fond esquive le débat et suprême faiblesse attaque publiquement et nommément celui qu'il est venu implorer de l'aider en prenant la responsabilité des finances et qu'après coup il met en cause au titre de son activité professionnelle antérieure. A ce jour ce n'était que ses sbires qui lançaient insidieusement des médisances sur les blogs et battaient piteusement en retraite quand on les mettait au défi de prouver leurs malveillances. Désormais c'est le maire, aux abois, qui agresse le TPG. Il va falloir en justifier et en répondre.