Le sujet est, depuis longtemps et pour longtemps, d'actualité: comment financer les retraites ?
Sans contester les autres solutions possibles, augmentation des durées de cotisation et recul de l'âge légal par exemple, il est une mesure qui vient à l'esprit après " l'affaire BOUTIN" (affaire révélée par le Canard enchaîné à propos du cumul de sa retraite de parlementaire et d'une indemnité de mission publique, pour ne pas dire politique).
Il suffit de réserver les missions publiques et les mandats politiques rémunérés à des retraités et d'interdire tout cumul. La ville économiserait ainsi les indemnités de maire et d'adjoints, la communauté celles de président et de 12 vice-présidents. Chacune serait assurée du concours de gestionnaires expérimentés et disponibles, sans besoin vital d'argent et aux ambitions personnelles tempérées par l'âge: la gestion locale ne manquerait pas d'en être assainie. En échange, chacune des 36 000 communes de France, des centaines de départements, de régions et de communautés de communes apporterait une contribution aux caisses nationales de retraite.
Pour écarter toute suspicion sur les ego, disons que cette suggestion-galéjade ne s'appliquerait pas en Catalogne du Nord où le taux de retraités d'origine extérieure, gavatch et ch'ti, est pléthorique par rapport aux postes politiques locaux à pourvoir.