Enfin!
la préfète des Pyrénées-Orientales répond et même selon le journal (voir ci-dessous) elle s'empresse de répondre ...
à Brigitte Bardot et à propos des vaches errantes.
la SPA ou à la fondation de BB ont du mal à être entendus, reçus et à recevoir une réponse empressée.
Leur faudra-t-il faire valoir que les maires errant désespérément dans les procédures (1) sont aussi des mammifères en danger, autant que dangereux pour leur entourage?
(1) tel celui qui s'égare à céder un morceau du domaine public à un particulier qui y fait sa piscine ou encore celui qui s'aventure dans le faux sur une délibération qui l'intéresse personnellement ou en signant une attestation de complaisance. JJ a déjà informé le procureur mais il faudrait que BB alerte la préfète, on verra si elle s'empresse de répondre que c'est une affaire communale qui n'est pas de son ressort.
Article de l'INDEPENDANT du 9 septembre
Suite au courrier qui lui a été adressé le 2 octobre par la fondation Brigitte Bardot sur l'abattage en urgence menée par les services de l'État d'une dizaine de vaches errantes considérées comme dangereuses dans le massif des Albères, la préfète des Pyrénées-Orientales, Josiane Chevalier s'est empressée de répondre. Et, écrit-elle, "d'apporter les précisions nécessaires à la juste appréciation de la situation" qu'elle a eue à gérer.
"Depuis une vingtaine d'années, des vaches massanaises, laissées à l'abandon à la frontière franco-espagnole, sont revenues à l'état sauvage, agressives à la vue de l'homme. Leur nombre est estimé à 300. À la fin de l'été, une cinquantaine (...) s'est rapprochée des zones urbanisées et cause un sérieux trouble à l'ordre public, précise la préfète. À mon arrivée, en septembre 2014, j'ai entrepris de mettre en place une politique de reconnaissance et de valorisation de cette race autochtone sur le modèle de ce qui se pratique en Espagne. L'idée (...) : créer un débouché pour des éleveurs locaux, parvenir à éviter l'abandon de ces animaux (...)"
Dans ce but, "je vais prochainement solliciter une aide européenne pour finaliser un partenariat transfrontalier (un dossier sera présenté début 2016) (...) Pour autant, nous sommes confrontés à des situations d'urgence auxquelles il nous faut faire face (...). L'absence d'interlocuteur municipal, le maire du Perthus venant de démissionner, ainsi que ses trois adjoints, l'importance de ce cheptel errant, le caractère sauvage des animaux, l'absence de solution de rétention des bovins rapidement mobilisable, m'ont amené à prendre les mesures dictées par le danger immédiat et à faire éliminer par l'ONCFS un certain nombre de vaches sauvages à l'abord du village."