"Quando è troppo è troppo e quando è poco è poco
siam pronti all'esplosione"
Trop, c'est trop en effet. Le plus est l'ennemi du bien, l'excès fatigue, l'abus exaspère, l'exagération est insupportable, l'intempérance rend malade et l'overdose peut être fatale.
En revanche le Peu qui n'est pas rien, même s'il n'est pas assez, permet de patienter, il est début de satisfaction du besoin, espérance qui fait patienter, envie d'y croire encore, confiance dans la suite. La satiété, qui semble combler, endort et fatigue: il est bon de sortir de table avec une petite faim qui maintient en attente.
Ainsi, alors que le Trop dégoûte vite, rebute ou exténue, le Peu ne déçoit pas, au début tout au moins: il incite même à poursuivre, à renouveler, à entretenir le premier Peu qui a fait plaisir sans combler mais sans décevoir ni décourager encore.
C'est quand le Peu reste Peu qu'il devient Trop.
Le Peu qui traîne, le Peu à répétition, le Peu qui reste peu devient Trop
Trop Peu pour rester supportable, pour entretenir l'attente d'un plus ou d'un mieux.
Comme disent les italiens " troppo di poco è ancora un po' di troppo"
et même le chantent:
Quando è troppo di poco
E quando è poco di troppo
Metto fuoco al fuoco (1)
mais ne confondons pas politique locale et méditation existentielle
(1) "quand c'est trop de peu
et quand c'est un peu de trop
je mets le feu au feu"
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La version de Psittacus
" trop d'impôts tue l'impôt", "trop de communication tue la communication" mais trop de conneries ne tue pas les cons
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