le 7 octobre 2010, Pugnace publiait sous le titre "VENDU OU PAS ?"
Il faut préciser l'info d'hier du moins au point de vue historique :
- le 12 décembre 2008 le défunt maire faisait voter par son conseil la vente du camping Al Fourty: les trois élus de l'opposition d'alors (devenus aujourd'hui maire et adjoints) ont voté contre. Ils étaient hostiles à la vente dont l'affectation proposée était le remboursement de la dette.
- le 22 janvier 2009, après les péripéties que l'on sait, le 1er adjoint fait annuler cette mise en vente. Les trois mêmes se sont abstenus. Ils ne savaient plus s'ils étaient contre la vente ou pour ou dans la lune.
- le 9 mars 2010, l'ex-opposant devenu maire a fait les déclarations rappelées hier : il vaudrait mieux garder le foncier c'est-à-dire ne pas vendre. Retour à la position initiale.
Donc le trio des anciens opposants ne veut pas vendre. Alors pourquoi donne-t-on les clés du camping à un exploitant du Barcarés qui n'a aucun droit d'entrée dans les lieux ? le Barcarés et Saint-Cyprien même combat ?
Pourquoi met-on les resto du coeur à la porte ? n'y a-t-il plus de pauvres à Saint-Cyprien depuis un an ? ou bien l'adjointe en charge des associations a-t-elle décidé de les prendre directement en charge ?
Autre question indécente (indécente parce que c'est simplement une question de droit) indécente aux yeux de la majorité du conseil mobilisée pour suivre le chef, les yeux fermés, la main levée, en grimaçant à la face des questionneurs : a-t-on pensé à lancer un appel d'offres ? celui-ci serait-il passé inaperçu durant la tempête de neige du 8 et 9 mars pendant que le maire maniait la pelle ou que le conseil dégustait les exposés budgétaires du bureau de conseil financier ? Va-t-on nous extraire d'un fond de tiroir la pièce justifiant la régularité de la vente ? L'adjoint aux finances, comptable de métier, va-t-il signer cela sans problème et sans risque ?