C'est la 2ème question, question de démocratie, que doit se poser le comité des présumés compétents : QUI VEUT QUOI ?
Après avoir pesé le pour et le contre des diverses options possibles, et lorsqu'ils sont parvenus à une conviction et qu'ils ont choisi ce qui leur paraît être la bonne solution, par exemple la vente d'Al Foury, les responsables de la gestion (majordome, disciples et factotum) doivent proposer cette décision à l'autorité compétente pour la prendre. Car ils n'ont pas le pouvoir autonome d'aliéner les biens publics, même un camping que le précédent maire voulait vendre, et ils n'en ont pas reçu, et ne peuvent pas en recevoir, délégation.
Donc c'est l'assemblée élue par le suffrage universel, le conseil municipal sorti des urnes, qui selon le code "gère par ses délibérations les affaires communales". C'est donc selon le droit commun le conseil qui doit apprécier si l'analyse faite par le maire est juste, si sa proposition est bonne et s'il accepte de voter la vente d'al Fourty. Bien sûr la majorité locale, dévotement soumise aux désirs du chef, ne saurait comment faire pour refuser. Mais ...
Mais ... il s'agit d'un sujet majeur - le maire l'a reconnu lui-même lors du conseil du 9 mars 2010 - un sujet majeur et qui n'a pas été tranché lors des débats de la campagne électorale de septembre 2009. Donc le conseil n'a pas lui-même reçu de mandat explicite sur la question et comme ses membres s'y sont engagés il leur faut consulter leurs électeurs.
Rappelons la promesse du candidat qui était soulignée donc prioritaire
Consultations de la population sur les sujets majeurs (referendum)
Voilà donc le sujet idéal que le maire cherchait pour solliciter du peuple une nouvelle confiance après lui avoir exposé clairement les bases du choix (audit financier, analyse prospective, bilan du patrimoine etc, etc) : faut-il vendre Al Fourty? combien? pour quoi faire?
P.S. : on a bien eu un referendum mais ce fut en 2014, et un referendum bidon (illégal et sans aucune garantie) et hors-sujet communal : la réforme régionale et bien sûr ça n'a servi à rien