Le vendredi 15 octobre 2010, Pugnace publiait
la démocratie delpotique un an après !
très bientôt vous trouverez tout dans la presse sur l'art et la manière de rendre publique la honte d'une commune
le 9 mars 2010 il déclare au conseil municipal en affectant d'avoir réfléchi au problème et en jouant au démocrate zélé (deux tricheries habituelles au personnage) que :
"S’agissant du camping Al Fourty, l’option de la vente pure et sèche a été abordée. On n’a pas encore pris de décision mais ce n’est pas une bonne solution à mon sens de vendre un bien immobilier, c’est vrai que cela générerait des recettes à court terme, mais de fait et par définition si on le vend on n’en est plus propriétaire.
A l’heure où je vous parle toutes les options sont ouvertes. Il n’y a strictement aucune décision qui soit arrêtée puisqu’il s’agit quand même d’un dossier qui est particulièrement important "
et croyez qu’aucune décision ne sera prise sans concertation réelle avec l’ensemble des élus, y compris ceux de l’opposition, parce que c’est une décision qui ne va pas simplement engager la majorité actuelle pour les 4 ans à venir mais c’est une décision qui va peser sur l’ensemble des mandats à venir, que ce soit nous ou quelqu’un d’autre, peu importe. Il faut penser à l’avenir et c’est donc une décision collective, une concertation collective qui aura lieu avant de prendre une décision définitive sur ce camping. "
Fort de cet engagement qui lui donne le pavillon bleu du maire propre qui réfléchit et qui consulte avant de trancher, le voilà qui 6 mois plus tard donne souverainement les clés du domaine public (son domaine, pense-t-il) à un particulier du Barcarès et en chasse comme de sales mendiants les restos du coeur !
Ne dites pas que c'est honteux de trahir ainsi sa parole, de violer la loi, de mépriser les caritatifs, les bénévoles, les démocrates ... c'est le DEL POSO sorti des urnes qui décide. Comme il a le goût des faux semblants, il a réuni le comité de direction de l'EPIC pour lui notifier son auguste volonté.
Et pour mettre tout le monde devant le fait accompli il annonce publiquement que c'est fait. La presse tient lieu de CONSEIL, le journal est le porte-voix qui officialise l'acte municipal, c'est par "l'INDEPENDANT" qu'il claironne au bon peuple soumis la vente d'AL FOURTY (vente qui le 9 mars n'était pas une bonne solution mais qui sans doute parce qu'on a trouvé le bon acheteur devient bonne et urgente vente: aïe! aïe!).
Il en parlera un jour ou l'autre au conseil municipal, quand ça lui plaira, quand les opposants n'auront plus qu'à crier au scandale, à saisir le TA ou le Procureur! ( ne parlons pas du Préfet : il est en train de fignoler la décision que le maire va prendre)
Lisez l'INDEPENDANT vous saurez enfin ce que le conseil municipal fantome aurait du décider. Vous verrez comment un présumé maire gère sa commune, votre argent et votre domaine, avec ses 20 oui-oui. Les présumés innocents d'hier n'auraient pas fait mieux.